On s'en est sortis plutôt pas mal. Déjà, elle était ravie de nous voir, ce qui n'augure que du bon. Elle a entendu le diesel de la voiture dès l'entrée dans la rue et s'est précipitée hors de la maison (elle m'a rappelé notre excitation à La Glanerie lorsque nous entendions le ronron de la voiture des parents à distance quasi inaudible, pendant les vacances d'été). Elle nous a fait le tour du propriétaire, on a admiré les progrès de l'aménagement et de la déco et puis on s'est retrouvés tous les 5 dans la cuisine miniature (ça nous change...). Très vite, l'instinct ménager a pris le dessus et en deux temps trois mouvements, on a relancé une machine à laver d'une lessive trempée, en train de moisir depuis une semaine sur un étendage - parfum sous-bois par temps de pluie -, montré la fonction "Spin" (essorage, ma chérie) de la machine à laver, vidé le frigo de restes douteux (du coup, il y avait de la place pour le remplir, ce qu'on s'est empressé de faire ensuite) et passé l'aspirateur. Ensuite, on a pu se consacrer à nous. Elle nous a emmené voir sa première découverte (trop génial !) de Londres: Camden Town. Le soir, resto thaï et puis dodo. Le lendemain, expo Kandinski au Tate et passer devant son école. Et puis, il était déjà temps de repartir.
On s'est retrouvés comme on était, un mélange de disputes permanentes, de trop-pleins d'amour, de tendresse et d'humour. Le cadre a changé mais on est toujours les mêmes....
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