Un grand homme est mort aujourd'hui.
Même si je donne tous les signes extérieurs du contraire (diplomatie avant tout, casser les trop grosses vagues, etc....), j'admire ces hommes là - peut-être justement parce qu'ils sont ce que je ne suis pas -, grandes gueules, impertinents, qui n'ont pas peur de nager à contre-courant, ne se laissent porter par aucune vague, qui crient contre les loups.
A 90 ans pourtant, il disait encore: "Je crois que ce que je ressens comme le plus grand échec, c'est ce que je n'ai pas eu le courage d'oser. Quand je n'ai pas risqué de me faire taper dessus pour dire :"Cela ne va pas !" Remarquez, il est encore temps."
Je voudrais en prendre de la graine, j'ai encore une quarantaine d'années devant moi peut-être. Je veux depuis si longtemps mener ce combat qui me tient tant à coeur mais que je ne mène pas, coincée dans une gangue de peurs toutes aussi idiotes les unes que les autres, dans un carcan de prétextes qui ne sont finalement que les boucliers de mes peurs.
Je ne crois pas qu'il faille nécessairement être une grande g... pour défendre qui ou quoi que ce soit.
L'important est d'avoir un cap, une destination, une idée et de tout mettre en oeuvre pour le tenir, l'atteindre, la défendre avec nos moyens propres.
Ta diplomatie a donner souvent de biens meilleurs résultats que certains coups de gueule...;-)
Sois toi, tu fais cela si bien...
Rédigé par : Claude | 24 janvier 2007 à 10:25