Parfois, un de vos enfants ne se retrouve plus du tout dans les études qu'il a entreprises. Il est sûr d'avoir tout faux, de s'être complètement fourvoyé, d'être diamétralement à l'opposé de ce qui ferait son bonheur.
Comment on fait dans ces cas-là ?
1. C'est normal, cela fait partie des questions que tout un chacun se pose à un moment donné, surtout dans ces moments-là où les premiers vrais choix d'adulte peuvent déterminer toute une vie. On comprend l'angoisse. Mais pas de souci, après ce moment de vertige, les choses vont rentrer dans l'ordre.
2. Ben oui, tout le monde peut se tromper. On ne peut pas toujours (et c'est même bien plus courant qu'on ne croit) savoir au sortir du lycée ce qu'on veut faire de la suite de sa vie. On comprend que l'on puisse avoir soudain la révélation de ce que l'on veut faire - ou de ce qu'on ne veut pas faire.
Alors quoi ? On encourage l'enfant à continuer quelque chose dont il est sûr de ne plus vouloir entendre parler pour le restant de sa vie ? On accepte qu'il s'arrête au risque qu'il nous reproche ensuite de ne pas avoir perçu le simple moment de découragement ?
Lourde responsabilité.
Si on ajoute à cela sa propre expérience et son propre point de vue en fonction des choix qu'on a faits ou pas faits, on complique le jeu. Et si les deux parents voient chacun la chose sous un angle différent, cela devient carrément nébuleux.
Ceci dit, les problèmes insurmontables de choix ne se posent qu'à ceux qui l'ont, le choix. Problèmes de riches, quoi. Parce que, même moi qui suis la reine des incapables en la matière, je suis bien obligée de reconnaître que la possibilité de choisir est une richesse indiscutable.
Mes filles vont bientôt aborder le problème de l'orientation professionnelle . J'y pense beaucoup et j'ai peur des chemins perdus , plus qu'elles, car moi je ne l'avais pas le choix. Alors, finalement, autant essayer , faire confiance et recommencer, tenter, risquer, rebirfuquer, puisque cette chance du choix, elles l'ont...."Pour frayer un sentier nouveau, il faut être capable de s'égarer" Jean Rostand, bon courage, chicorée
Rédigé par : Chicorée | 29 octobre 2007 à 22:08