Après trois jours de récupération, piscine, bronzette, bouquins, mah-jong, apéros, salades et barbecue, on a entamé notre série « Un jour à… ». Pour le début de la série, on a choisi la destination la plus lointaine de notre moulin, à deux heures et demie de route. Sans compter la recherche du parking pas complet, avec un GPS pas coopérant, un homme de plus en plus irrité, prêt à refaire les deux heures et demie de retour sur le champ. Moment délicat où, si l’on veut maintenir le programme fixé pour la journée, la diplomatie à déployer est un mélange subtil de soutien dans l’agacement « Oui, cette c…. (petit nom affectueux de la madame GPS) est vraiment nulle ! », « C’est incroyable, il y a des sens interdits partout dans cette ville ! » , d’encouragement par petites touches « Je te cherche le parking le plus proche après celui-ci… » et de remerciements admiratifs « Merci de nous avoir amenés jusqu’ici » (en chœur et en canon avec les enfants).
Donc, Séville, nous voici. Une ville bourrée de charme, une lumière absolument magnifique. C’est donc ici que Carmen, Figaro et don Juan ont sévi…..
La plus grande cathédrale d’Europe, après Saint Pierre à Rome et St Paul à Londres, que personnellement j’ai trouvé bien plus belle de l’extérieur qu’à l’intérieur. La Giralda, emblématique de Séville, ancien minaret que les catholiques se sont empressés de coiffer d’un clocher au moment de la Reconquista, histoire de bien faire savoir qui était au pouvoir alors. Le muezzin y grimpait à cheval tout le long d’une rampe de 35 paliers, nous, on y monte à pied. Et la vue est superbe, sur tout, sur Séville, sur les terrasses environnantes, sur les arches ciselées de la cathédrale, sur les cloches. Magnifique.
Après un petit bocadillo et un jus d’oranges pressées sur une terrasse aspergée, ô luxe suprême, de vapeur d’eau fraiche, on enchaîne avec los reales alcazares. J’ai failli y renoncer, vu la chaleur et la fatigue, mais franchement, l’homme a bien fait d’insister. D’anciens palais maures absolument splendides, réinvestis par les rois catholiques qui raffolaient eux aussi de l’art mudéjar. Un luxe inouï de pièces, plus belles les unes que les autres, des patios délicieux et tout autant de jardins incroyables. Quentin et moi, nous avons visité cet alcazar témoin, avec une idée bien précise de l’endroit où on installerait notre lit, la table du petit déjeuner et la machine à espressos. J’achète !
Retour fatigué mais heureux et le cœur et les yeux remplis de tant de beauté.
L'Alacazar témoin! j'adore.Voilà un récit de vacances particulièrement jouissif. J'attends les autres avec impatience.
Rédigé par : celestine | 01 août 2012 à 00:45
Au fait, j'oubliais: tu es toujours aussi belle!
Rédigé par : celestine | 01 août 2012 à 13:51
Cél: T'exagères ! L'Alcazar, je te jure qu'on s'y voyait déjà :-)
Rédigé par : Myosotis | 01 août 2012 à 22:34