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Et c'est reparti !
Samedi: Galette des rois anticipée. Et qui porte la couronne ? Pourquoi changer un trône qui marche ? Laissons la couronne sur ma tête et l'hermine sur mes épaules. La reine, c'est moi !
Le soir, visite de G. et C. autour d'un risotto à la truffe. Celui qu'on a renoncé à préparer le soir du réveillon, par manque d'appétit des enfants, gavés de plein d'autres délices. G. n'avait qu'un mot à la bouche: le Pérou. Il en oubliait d'y porter la fourchette (à la bouche, s'entend). Certain que, comme toujours, nous déclinerions poliment, il nous a malgré tout encore une fois proposé de les accompagner. Et à ma grande surprise, nous avons dit oui.
Dimanche: Dernier jour de blocus pour Anaïs et Quentin. Lui repart pour la semaine et pour lui éviter de préparer ses repas pendant cette première semaine d'examens, nous avons passé la journée à cuisiner toute une série de plats.
Lundi: Ca y est, c'est la rentrée ! J'avais déjà repris le travail le jeudi précédent mais la grande majorité des collègues n'était pas encore de retour. Ces deux jours étaient exceptionnels, les deux seuls jours de l'année où je peux lire un document depuis le premier mot jusqu'au dernier d'une seule traite, sans la moindre interruption. Mais dès lundi, fini le calme olympien. Le tourbillon est revenu en force. Et c'est reparti pour un an.
Mardi: Othello à l'opéra. Je ne sais pas si c'était dû au jeu et au physique de l'acteur mais j'ai rarement ressenti une telle antipathie pour le personnage d'Othello. Maladivement jaloux. Peut-être est-ce le sentiment même qui m'horripile à ce point. Mais vraiment je suis sortie de là en pensant: "Mais quel gros c... !" Désolée pour le gros mot.
Mercredi: Un an de plus. Les années filent. Vertige du temps qui passe. Bien camouflé dans une journée à Paris avec ma maman dont c'est aussi un peu l'anniversaire. Les Bohèmes au Grand Palais, magnifique exposition retraçant le cheminement des nomades, tsiganes, gypsies, romanichels, bohémiens, quel que soit le nom qu'on leur donne, à travers la peinture, la musique, la littérature, du XIVème au XIXème siècle pour terminer par leur incarnation en figure de liberté pour les Bohèmes du XIXème. Les trois heures que nous avons passées là ont passé en un éclair. Tout comme le reste de la journée entre couloirs de métro, cafés et premier jour des soldes au Printemps.
Jeudi: Il y a des femmes qu'on couvre de fleurs, moi je suis plutôt le genre qu'on couvre de livres. La veille, au retour de Paris, un colis venant d'outre-Atlantique m'attendait avec deux livres; le matin, au bureau, six collègues, sans se donner le mot, m'ont offert chacune un livre.
Vendredi: La merveilleuse Joséphine a organisé un dîner pour mon anniversaire. Nous étions six autour de la table et le menu était tout simplement divin. Conchiglioni au confit d'aubergines, poivrons, olives noires et pignons, filets de turbot, lentilles, radicchio rosa di Verona, graines de grenade et enfin, carpaccio de mangue au gingembre confit. Et encore, je serais bien en peine de dire les ingrédients multiples, épices et sucs divers qui parfumaient ces délices. Et qu'est-ce que j'ai reçu comme cadeau, à votre avis ?
Il y a quelques années, SwissSis m'avait offert ce livre. Méfiez-vous de moi :-) !
Chic, tu vas bientôt pouvoir nous donner ton avis sur tes dernières lectures, nous en profiterons donc aussi :-)
Sympa le menu du vendredi, qui était aux fourneaux ?
Rédigé par : isa | 14 janvier 2013 à 21:48
Shame on me! I forgot your birthday! je me rattraperai,ma Myo, promis!
Le Pérou ?... wouaouuuuuu!!!!
Rédigé par : celestine | 14 janvier 2013 à 23:20
Isa: Oui, je suis en dette vis-à-vis de toi, je sais que tu attends ça depuis longtemps, j'ai juste la flemme de faire ça... :-). C'est Joséphine qui était aux fourneaux !
Célestine: Y'a un âge où il vaut mieux oublier les anniversaires ;-). Ah oui, wouaouuuuu, tu l'as dit...
Rédigé par : Myosotis | 15 janvier 2013 à 21:31