Les rouges en particulier.
Je n'y peux rien, c'est plus fort que moi. Tous les quatre ans à la même période, je m'entiche du ballon rond.
Pendant trois ans et onze mois, je suis totalement hors jeu, je n'en ai strictement rien à cirer du terrain rectangulaire, des cartes jaunes et rouges, des goals, des coups francs, des clubs et des arbitres.
Et puis tout d'un coup, des cornes me poussent sur la tête, le démon me possède et je me transforme en rouge diablesse. Entendons-nous, je refuse de me déguiser en drapeau belge en plumes, paréo de ville, chaussettes pour rétroviseur ou griffes colorées sur le visage.
Pendant un mois, je suis les matches avec un intérêt qui me sidère moi-même, je connais le CV de tous les joueurs, le classement de chaque groupe, les dates et heures des prochaines rencontres.
Mais quel est ce mystère qui fait de moi une envoûtée diabolique ? Je n'en suis pas encore au stade de collectionner les vignettes Panini, encore que, si on me le proposait à la caisse de mon supermarché, je serais probablement bien tentée.
Si la Belgique ne participe pas, je me choisis une autre équipe de coeur, voire même plusieurs quand entre l'une ou l'autre, mon coeur balance et je peux soutenir un jour l'Italie, le lendemain la France ou le Brésil et quelques jours plus tard le Cameroun ou le Portugal.
Mais quand les Diables sont qualifiés, le délire est à son comble et me voilà complètement ensorcelée.
J'ai beau me dire que pour beaucoup de Brésiliens, la coupe est pleine et que je devrais avoir honte de participer à cette liesse qui nie totalement les coulisses du Mundial, je ne résiste pas et je me laisse porter par cet enthousiasme national de quatre semaines.
Alors là tu m'étonnes !
Hier j'ai bien pensé à toi en regardant l'émission spéciale Stéphane De Groodt et ses jeux de mots que tu manies si bien toi aussi.
Rédigé par : isa | 25 juin 2014 à 22:46
Et oui, j avoue...
Ah Stéphane le Grand, the King of the word !
Rédigé par : Myo | 29 juin 2014 à 15:47