Nous voilà repartis pour une deuxième quinzaine de vacances, cette fois-ci avec Anaïs et Quentin. Ils ont chacun laissé leur moitié, l’une à ses examens de seconde session, l’autre à son boulot et gardien de Spock, le chat de la maison, et père nourricier de Miel en fin de quinzaine lorsque Maïté et Jean-Didier nous rejoindront pour quelques jours et que Miel sera totalement abandonné à son triste sort.
Une première nuit dans un charmant petit hôtel à Besançon avant de passer les Alpes comme nous l’avons fait tant de fois il y a quinze ans. On connait chaque coin de la montée et de la descente du Saint-Bernard, on identifie ce qui a disparu, ce qui a changé, ce qui est nouveau. On arrive à Turin avec toujours le même sentiment de « tornare a casa ».
Le bed and breakfast que Kristien nous a trouvé est parfait. Deux grandes chambres dans un vieil appartement turinois, en plein centre ville, que la propriétaire nous a laissées jusqu’au lendemain soir, histoire de nous rafraîchir avant de reprendre la route.
Nous avons retrouvé Kristien et Kristof chez « les garçons » qui semblaient vraiment très heureux de la surprise. La joie de les revoir était réciproque et il ne manquait que Maïté pour que le bonheur soit total. Le plaisir dans l’assiette et dans les verres n’a eu d’égal que la déception d’apprendre qu’ils fermaient leur restaurant fin septembre. Nous avons alors décidé de prolonger notre séjour du lendemain jusqu’à la fin de la journée et de ne reprendre la route pour la Suisse qu’après être venus savourer un nouveau repas, plus léger.
Nous avons passé la journée du lendemain à flâner dans Turin, retrouver tous les endroits que l’on aimait, revoir la maison de loin, la via Roma, la piazza San Carlo, la via Po, le Lingotto et Eataly que je voulais montrer à Anaïs, une pizza à la Fila, une glace chez Fiorio…. avant de retrouver une dernière fois les garçons. Cette soirée était très émouvante dans la mesure où ils avaient annoncé l’après-midi même la fermeture à leur personnel qui, imperturbable, jouait « the show must go on » à m’en fendre le coeur. On les a quittés à regret en promettant de tout faire pour venir à leur table encore une fois avant leur fermeture.
Et on repris la route le coeur gros vers la Suisse.
Un billet tout en sensibilité...et mon commentaire qui est passé à la trappe..A moins que j'aie bêtement oublier de cliquer sur "envoyer".
Une page qui se tourne c'est toujours un peu triste. Mais les sentiments restent et vous vous reverrez.
Bisous ma douce amie
¸¸.•*¨*• ☆
Rédigé par : Célestine | 17 août 2015 à 12:45
Oui Cel, et moi j'ai toujours détesté tourner les pages, fermer les portes....
Rédigé par : Myosotis | 17 août 2015 à 22:47