Trois premières cet été:
1) Première fois que nous retournons au même endroit pour les vacances d'été. Bien sûr je ne tiens pas compte de notre semaine traditionnelle en Suisse où nous retournons depuis près de 30 ans pour terminer les vacances. Mais le temps nous a vraiment pris de court cette année, compte tenu des incertitudes relatives aux résultats de Quentin et compte tenu des vacances de Simon et Anaïs qui, elle, aurait bien voulu un petit rab de vacances avec papa-maman, just for the taste of it, et nous n'avons plus rien trouvé qui nous plaise. Alors, quand l'Homme a vu que la petite maison en Normandie, où nous avions passé les vacances il y a deux, était encore libre pour 10 jours, il s'est tout de suite projeté sur les immenses plages, cerf-volant en main, il a pensé petits marchés, bons petits plats, promenades, soleil et vent. Alors, on a réservé, même pour 10 jours. Et on est arrivés un peu comme chez nous. La dame qui nous accueille avait caché la clé dans un endroit secret et on a tout de suite tout trouvé dans le noir - la clé, les toilettes (vite, vite), les interrupteurs, la chambre, le wifi (!). Enfin comme chez nous, quoi.
2) Première fois depuis très longtemps qu'on ne part pas pour 4 semaines d'affilée. J'avais pourtant juré que je ne partirais plus autrement, que j'avais vraiment besoin de ça pour récupérer. Mais vu la disponibilité limitée de la maison, vu les commentaires rassurants de Swiss Sis qui m'a juré ses grands dieux que le temps nécessaire à une bonne récupération ne dépassait pas les 12 jours, j'ai acheté le concept des vacances d'été coupées en deux. Et le fait est qu'effectivement je me suis complètement vidée la tête en 10 jours. Côté corps, c'était moins la fête. Si on oublie la douleur croissante à l'épaule, je n'ai en outre pas passé une seule nuit d'affilée. Réveil tous les jours à trois heures du mat' et impossible de refermer l'oeil avant cinq heures. Pas top !
3) Première fois depuis si longtemps que nous passons les vacances d'été (entendez par là, les Vacances, pas un voyage) rien qu'à nous deux. Puisque finalement, nos dates ne coïncidaient pas avec celles d'Anaïs et que Quentin a décidé de ne pas nous accompagner, principalement pour laisser s'apaiser les relations post-résultats un peu tendues entre son père et lui, nous sommes partis à deux. Bilan parfait. Même rythme de lézards quand il fait soleil (on peut rester 10 heures d'affilée, allongés dans des transats à bouquiner et soigner le bronzage) ou de furets en promenade touristique les jours plus gris, se promener sur la plage, faire les boutiques de vêtements ou les épiceries fines, se choisir un parapluie à Cherbourg, se faire une bonne table avec un vin différent pour chaque plat, se cuisiner un petit truc ou aller chercher de petites choses chez le traiteur, se faire juste un apéro, danser sur une sélection de mp3, faire un feu dans la cheminée parce que c'est sympa, pas parce qu'il fait froid, et parler pour ne rien dire ou dire de belles choses.
Et cerise sur le gâteau aux pommes, nous quand on va en Normandie, on apporte le soleil. Et donc, les Normands nous invitent à revenir plus souvent.
Et là, de savoir qu'on a encore deux semaines en Suisse qui s'annoncent avec les parents, Swiss Sis et les enfants quelques jours ou plus selon les disponibilités, la formule de cet été est finalement plus que gagnante !
Douleur à l'épaule ? J'ai connu !
Avant de te lancer dans les traitements lourds, essaie de voir si tu n'as pas un problème avec ta hiérarchie.
Pour ma part, quand j'ai réglé son compte à jargonos, ma douleur d'épaule a disparu comme par enchantement.
J'aime beaucoup ta formule d'été.
Moi j'inaugure un concept qui donne le vertige : les vacances qui ne s'arrêteront pas...Pour l'instant ça reste encore un peu abstrait, mais je crois que je me fais lentement et avec bonheur à l'idée...
Du coup, je n'ai plus mal nulle part
gros kiss chère Myo.
Dis tu m'hébergeras à l'automne si je viens te voir ?
¸¸.•*¨*• ☆
Rédigé par : Célestine | 22 juillet 2015 à 11:28
Des problèmes avec ma hiérarchie ? Mmmmmh, on va voir.... Elle part à la retraite ce 1 août, je te dirai dans quelques semaines si ma douleur a disparu.
Si tu passes ici à l'automne, je trouverai bien un moyen de t'héberger. Pour le moment, je n'ai plus de lit mais on va bien trouver quelque chose :-)
Rédigé par : Myosotis | 25 juillet 2015 à 23:07