Aussi loin que remonte ma mémoire, je crois que j'ai toujours aimé ça. Petite fille, je faisais semblant. On avait ces mini mini tubes de rouge à lèvres pour faire comme les jolies dames.
Vers 17 ans, quand je suis tombée amoureuse de l'Homme, j'imaginais que les baisers devaient être parfumés et je me suis empressée d'acheter un baume pour les lèvres au parfum de fraise. Je n'aurais jamais pensé qu'un homme n'aime pas embrasser des lèvres collantes, et encore moins au goût fruité.
Mais cela ne m'a pas freiné dans mes envies de lipstick. Je les ai toujours choisis roses et brillants. J'en ai partout, dans la salle de bains, dans mon sac, sur mon bureau; il ne faut surtout pas que j'en sois privée. J'en mets au moins dix fois sur la journée. Le matin, dans la salle de bains, dans la voiture, dans le bus, au bureau, en réunion, en rue, au théâtre, en tête à tête avec un collègue ou même avec le directeur. C'est devenu un (lips) tic. Cela fait tellement partie de moi que c'en est devenu un sujet de gentille moquerie à mon égard. Mes sorcières bien-aimées en ont fait un moment clé de leur discours pour mes 50 ans et une de mes collègues a fait dessiner par Maïté mon portrait au rouge à lèvres.
Si je vous dis que les premiers bâtons de rouge à lèvres ont été commercialisés par Guerlain sous le nom "Ne m'oubliez pas", ça ne vous rappelle rien ?
Forget me not, petit Myosotis...
mais comment pourrait-on t'oublier quand on t'a vue une fois ?
Même sans rouge à lèvres tu es belle et lumineuse.
Kisses sister
¸¸.•*¨*• ☆
Rédigé par : celestine | 15 octobre 2016 à 00:03
C'est pour ce genre de choses que vous nous faites craquer, Mesdames... Bon week-end Myo.
Rédigé par : Un petit Belge | 15 octobre 2016 à 18:03