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C'est le dimanche le plus long de toute ma vie. Réveillée à 6 heures pour me rendre compte que Maïté nous a envoyé un message à 3 heures du matin pour se rendre à la maternité. Elle me rappelle vers 8 heures pour me dire qu'on l'envoie se promener un peu, histoire de faire progresser ce travail qui s'annonce plutôt lent. Bien sûr, Maïté n'est pas du genre à se promener si elle a mal, même pour la bonne cause. Elle prend donc illico un taxi à la sortie de la maternité pour rentrer chez elle.
Deux heures plus tard, elle retourne à la maternité mais rien ne bouge. Et toute la journée s'écoule ainsi, entre messages et appels téléphoniques, contractions et moments de répit, excitation et découragement.
Toute la journée, j'ai vaqué à mes activités dominicales, entre cuisine, repassage et rangement, la tête et le coeur pleins d'une ex-petite fille en train de donner le jour à sa propre petite fille. C'est une sensation étrange d'être impuissante à soulager son enfant et surtout de ne pas être là pour la soutenir parce que là n'est pas ma place.
Lâcher prise, couper le cordon....