Le mois de mai s'est ouvert sur le sabbat annuel des sorcières, à Anvers, cette fois. Trois jours de retrouvailles avec ces trois canailles, si chères à mon coeur. La cinquième était présente malgré elle; le premier soir, K. avait réservé une table pour cinq, sans s'en rendre compte, par une inadvertance lourde de sens. Si l'hôtesse du restaurant n'a pas fait grand cas de cette erreur de couverts, elle, et nous par ricochet, a mis quelques instants à s'en remettre. H. était donc là, parmi nous, encore et toujours.
On a passé 4 jours avec petit Jules pendant que ses parents fêtaient les 30 ans de Simon sur la côte d'Opale et s'offraient par la même occasion 3 nuits complètes. Nos nuits l'étaient moins, nos jours ont été plutôt chahutés, petit Jules ne nous a pas laissés beaucoup de répit. Mais quand il ne fait pas la grosse moue et qu'il ne pleure pas, il a l'art de décocher un sourire dévastateur, lumineux et enchanteur. Rien que pour ce sourire, j'attends avec impatience le prochain besoin de nuits récupératrices de ses parents. Pour autant que je ne sois pas moi-même en gros manque de sommeil.
L'amitié, toujours au rendez-vous, en ce mois de mai, et les 50 ans de S. nous ont réunis, comme il y a dix ans - déjà -. On prend (presque) les mêmes et on recommence. On passe une première nuit à Rome, on retourne dans des restaurants qui nous sont mythiques tant chaque bouchée trouve immédiatement le point G de nos papilles. On se balade, le coeur en fête, dans cette ville tout aussi mythique, on retrouve la fontaine de Trevi, restaurée, en fonction cette fois et c'est juste un moment de pur bonheur. Puis on prend la route et on retrouve cette divine maison de J et B en Ombrie, où la douceur de vivre et le farniente total ont été vécus comme le luxe suprême.
Ce joli weekend s'est terminé par un des plus beaux concerts de ces dernières années: la dernière tournée de Joan Baez. Subjuguée du début à la fin par cette infatigable militante, par ses paroles, sa présence, sa beauté à 77 ans.
Un dîner en pleine semaine avec des amis devenus insaisissables, tant ils voyagent par monts et par vaux. Nous avons mis des semaines à trouver une date commune pour nous retrouver et nous avons fini par nous rabattre sur un soir de semaine si on voulait se voir avant Noël. Mais ce fut un dîner agréable, où on a presque retrouvé l'insouciance et la joie de vivre de nos vingt ans. Ils ont mis leur mal-être et leurs récriminations au vestiaire et cela nous a fait un bien fou.
Et ce joli mois de mai s'est terminé dans une bulle de poésie. Petite Anne m'a emmenée à la Fondation Folon que je n'avais jamais visitée malgré une envie jamais assouvie. Il faisait délicieux, le château de La Hulpe est un endroit paisible et serein et l'exposition Folon était surprenante.
Il y a longtemps que je n'avais plus appliqué les adages aussi à la lettre: En mai, j'ai fait ce qui me plaisait.
Très émouvant, cet acte manqué de ton amie...j'en ai eu les larmes aux yeux.Et puis le sourire de Petit Jules...lumineux et enchanteur. Comme c'est beau.
Un moi de mai plein d'étoiles
Kisses my sister of heart
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Rédigé par : celestine | 11 juin 2018 à 16:54
Mon com sur ton post précédent s'est envolé dans le vortex ... Joli mois de mai oui et comme dit Célestine, émouvant cet acte manqué qui montre la profondeur de votre amitié.
Je te souhaite un joli mois de juin !
Rédigé par : ms | 12 juin 2018 à 18:45
Moi aussi, j'aime bien le calme du domaine de La Hulpe qui convient parfaitement à l'oeuvre de Jean-Michel Folon. Je te souhaite un mois de juin aussi agréable que mai. A bientôt Myo.
Rédigé par : Un petit Belge | 17 juin 2018 à 19:10