Vendredi: Weekend de l'Ascension à la campagne avec Princesse Sappho. Toujours un vrai plaisir d'être avec elle. Sage et drôle à la fois. Et pourtant cette fois, elle n'a pas voulu s'éloigner de moi, voire décoller de mes bras. On ne sait toujours pas ce qui l'a inquiétée. Le bruit des tracteurs, des motos, le vent dans les feuilles des arbres, même le coq qui chantait deux maisons plus loin, tout semblait source d'inquiétude. Un seul instant, elle a essayé de vaincre sa peur et de traverser la grande pelouse qui séparait son nonno de moi et passés les dix premiers pas, elle s'est mise à courir en pleurant. Espérons que fin juillet, elle sera moins craintive. Je compte sur Jules pour lui faire oublier tous les bruits.
Samedi: Journée en cuisine pour recevoir Anne et Guido. Soirée de plein été chaude et mémorable. Ces deux-là sont juste incroyables. C'est la parfaite réussite du couple mixte des deux principales cultures belges, elle pure francophone, lui bruxellois néerlandophone, la parfaite réussite de la famille recomposée, trois enfants séparément, un petit dernier en cerise sur le gâteau, pas mal de difficultés pour nouer les deux bouts mais toujours prêts à faire la fête avec trois bouts de ficelle et une bonne bouteille de vin, généreux, aimants, merveilleux même dans l'adversité la plus terrible comme la perte d'un neveu de onze ans. Je les adore. Nous sommes amies depuis l'âge de 12 ans et nous le serons probablement jusqu'à la mort.
Lundi: Concert avec Mamy B. de Yuja Wang, pianiste magicienne, virtuose hors pair et incroyablement..... sexy. Elle m'a subjuguée pendant deux heures trente. J'ai rarement vu une technique pareille doublée d'une sensibilité extraordinaire. Et d'une beauté sensuelle à couper le souffle. Du coup, j'ai appris que cette artiste particulièrement exceptionnelle était vertement critiquée, non pas pour son jeu incomparable mais pour ..... ses tenues de concert. Après coup, j'ai lu toute une série d'articles où une brochette de critiques musicaux, tous plus guindés les uns que les autres, la descendent en flammes parce que non, vraiment, ça ne se fait pas de jouer Chopin ou Beethoven en tenue sexy. J'en suis restée sur mon ....
Mardi: Première injection de ce nouveau traitement en test aveugle pour l'Homme pour essayer de venir à bout de ces 6 mois de papules urticantes et surtout tenter de mettre un terme à son traitement d'antihistaminiques divers et de cortisone. Le tout lui aura pris toute une journée entre prise de sang, re-prise de sang, injection difficile à faire, questionnaires à remplir et temps d'attente interminables entre chaque étape. Croisons les doigts.
Jeudi: Cadeau de ma belle-soeur à l'Homme pour son anniversaire, un spectacle intitulé Les Franglaises. Pas particulièrement motivés, plutôt méfiants parce que "repérés à la télé" - exactement ce qu'il ne faut pas nous dire -, on a été complètement bluffés. On a ri du début à la fin, de ce rire qu'on ne contrôle plus vraiment tant il est répétitif. Cette troupe d'une quinzaine d'artistes polyvalents est partie du principe que nous sommes très nombreux à fredonner des airs méga connus sans trop réaliser ce que nous chantons vraiment. En partant de textes de chansons traduits via Google Translation, ils ont interprété ces morceaux anglais dans leur traduction française littérale et hilarante. Entre Pourpre Pluie, Il pleut des hommes et J'aime le pierre et roule, on a passé un moment super frais ;-)
Déjà août et je découvre seulement ton billet...
Il faut dire que ces temps-ci, la blogosphère s'est un peu éloignée de ma vie...
J'aime bien ce que tu dis de cette pianiste, mais voyons, tu ne sais pas que le sexisme est encore et toujours partout...
Une envie de rire me prend au milieu de ma tristesse : les Franglaises me semblent parfaite pour une bonne soirée un peu insouciante. ;-)
Je t'embrasse sister.
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Rédigé par : celestine | 11 août 2019 à 00:38