Et déjà on referme la porte sur 2019. Elle vient à peine de commencer, me semble-t'il. C'est une année de douceur, comme un ciel d'avril plutôt bleu, parsemé de quelques nuages gris noirs, mais enchanté de pépiements de jeunes oiseaux à peine sortis du nid.
C'est un peu l'année d'Anaïs, ses 30 ans radieux, son mariage incroyablement joyeux avec son Simon plus que parfait. Sa quête désespérée d'une robe de mariée introuvable mais dénichée à J-10. Son bonheur rayonnant le jour J.
Ce sont les nouveaux boulots des uns et des autres, plus stables mais moins sources d'épanouissement. Pourquoi est-il toujours aussi difficile de concilier l'un et l'autre ?
Ce sont les pioux qui me ravissent chaque semaine et qui m'émerveillent de leur découverte de la vie. Je ne m'en lasse pas. Je les aime de cet amour inconditionnel qui m'a nourri depuis plus de 30 ans avec mes propres enfants.
Ce sont les disputes et les tensions qui m'ont terrifié au printemps et l'apaisement indéfinissable qui a suivi la réconciliation.
Ce sont les moments incroyables en Touraine avec toute la tribu, le weekend de sorcières à Eze, Venise en amoureux encore et toujours, la Grèce après une si longue absence, la Scala à Milan avec maman et l'incroyable long weekend en Ecosse pour les 50 ans de J.
Mais c'est aussi la mort d'un ami, les deux découvertes de cancer de tout proches.
Et toujours et encore l'absence paradoxalement de plus en plus difficile à vivre de ce papa omniprésent dans les petits détails de la vie.