Fin juillet 2007: c'est la fin des vacances. L'aînée s'amuse avec une caméra et joue un micro-trottoir de fortune pour nous demander ce que nous avons pensé de nos vacances. Chacun y va de son petit commentaire, plus ou moins de bon gré (il ne faut pas oublier que j'ai une bande d'adulescents à cette époque). Et moi qui ai la larmichette facile, qui déteste les fins de vacances et qui ai une bande d'adulescents (bis repet....), j'y vais de mon petit laïus mouillé: "ce sont probablement mes dernières vacances avec mes enfants, snif et schnouf....).
Je croyais avoir du nez, il était bien bouché.
Fin juillet 2020: Ils sont tous là, les enfants, les valeurs ajoutées, la poupée, le poussin et le chaton. Et même pas pour me faire plaisir. Je suis sans doute la plus heureuse au monde en cette période trouble. J'en rêvais mais je n'osais pas y croire il y a plus de dix ans.
On ne s'est pas vraiment reposés, on n'a pour ainsi dire rien lu, tout au plus la fin d'un livre en cours et le début d'un nouveau, on a pris le soleil au visage, sur les bras et les doigts de pied, rien de plus, un programme de vacances aux antipodes du farniente habituel. Mais je suis revenue regonflée à bloc, batteries rechargées, et une pêche d'enfer. Le weekend éclair où j'ai enfin pu voir Swiss'Sis n'y est pas étranger non plus. C'était plus que nécessaire face à la morosité ambiante au retour et à la marche arrière toute décrétée par le gouvernement devant un corona, visiblement lui aussi au mieux de sa forme.
Ah oui, et grâce à JD qui a eu l'idée d'aller dormir une nuit sous les étoiles, grâce à Simon qui voulait voir la comète Neowise et grâce à l'homme qui m'a poussée dehors, j'ai vu, à 60 balais, ma toute première étoile filante..... Et je n'ai même pas pensé à faire un voeu.
Heureuse de lire que tu as passé de bonnes vacances ! Comme ils sont beaux tes trois pioux ! Même phénomène chez nous ! Ils sont à nouveau ravis de partager nos vacances ! Quatre générations l'année dernière ! Moments peu reposants mais tellement précieux.
Rédigé par : nathalie | 03 août 2020 à 11:46
je me rappelle d'une vieille rengaine chantée (je crois) par Tino Rossi ...la vie commence à soixante ans, qu'elle disait.
C'est tellement vrai !
Profitons de ces bonheurs en étincelles.
Je t'embrasse en comète, en étoile et en petits criquets sauteurs !
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Rédigé par : Célestine | 02 septembre 2020 à 22:39