Je les ai aimés au premier regard, j'ai adoré les manger tout crus, les dévorer de baisers.
Ils m'ont cruellement manqué quand je suis partie seule en Italie 4 jours semaine alors qu'ils n'avaient que 3, 5 et 7 ans. Le manque est toujours présent.
Je les ai aimés malgré tous leurs travers à l'adolescence, je les ai défendus comme je pouvais face à l'intransigeance pourtant nécessaire de leur père.
J'ai détesté leurs disputes fraternelles.
Je les ai portés à bout de bras, à tort et à travers dans leurs études interminables.
J'ai aimé leurs amours inconditionnellement.
Je les adore en tant qu'adultes majeurs et (presque) vaccinés, j'aime comme ils me remettent en question, je fonds devant leur gentillesse à mon égard.
Je suis si fière de ce qu'ils sont devenus.
Je les aime sans condition.
Je suis dingue des petits bouts d'humains qu'ils ont offerts au monde.
Enfin, voilà c'est dit. Et je ne le répéterai pas.