En bonne disciple de Samson, j'ai toujours mis ma force dans mes cheveux. Ou plutôt pouvoir de séduction. Pas tant séduction des autres mais séduction de moi-même ou pour le dire autrement, ma confiance en moi est directement proportionnelle au shampooing-brushing.
Un moment de déprime, un coup de mou, un shampoo et ça repart.
Mais voilà, les grossesses, la baisse d'hormones, la chère ménopause et un capital génétique d'alopécie androgénique (merci maman, bonne-maman and co) ont entraîné la chute de cette partie de mon anatomie. Et je suis presque terrorisée à l'idée de me retrouver sans un poil sur le caillou comme ma belle-mère ou en sous (effec)tifs comme ma maman ou tant de femmes entre mon âge et le sien. Parce que oui, c'est effectivement très courant. Quand on est au balcon au théâtre et qu'on attend le lever de rideau, j'ai sous les yeux un parterre de crânes féminins largement clairsemés. Et non, ce n'est pas la repousse de cheveux blancs qui encadrent la raie au milieu, c'est bien la raie au milieu qui tient plus du boulevard que de la ruelle.
Je mène toutes les batailles que je peux - les compléments alimentaires comba-tifs, les masques à l'huile de ricin (plus gras, tu meurs), etc.... - et oui, ça marche sur les cheveux existants, ils sont beaux, en bonne santé, mais là où Tchernobyl est passé, plus rien ne repousse.
Alors je donne le change en gonflant un peu ce qui reste mais le miroir, mon beau miroir, me dit cruellement la vérité et que lutter contre l'alopécie, c'est peigne perdu.
Mais bon, vanité des vanités, rien de nouveau sous le soleil, comme disait le sage que je ne suis pas.
Mais si, vous êtes sage. Vous pouvez en faire un brillant billet, n'est-ce pas une preuve?
Courage.
Rédigé par : Mme Chapeau | 12 mars 2024 à 07:35
@Mme Chapeau : Merci :-)
Rédigé par : Myosotis | 24 mars 2024 à 21:13