Neige sur Bruxelles. A huit heures du matin, rien. Trois petits flocons de rien du tout. A neuf heures, tout est blanc, les gros bus dérapent, le trafic s'engorge tout de suite. Le soir, plus rien, plus de neige, difficile de s'imaginer le paysage du matin.
Même pas le temps de s'émerveiller, d'en profiter un peu, de savourer le capiton blanc.
Je repense à Diane Keaton dans "The Family Stone" qui, sachant ses jours comptés, regarde la neige tomber la veille de Noël avec cette immense nostalgie de ceux qui savent que c'est la dernière fois. Et je m'efforce de profiter de tous ces moments comme si c'était la dernière fois.
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