J'adoooore faire le ménage. Aussi loin que je remonte, j'ai toujours trouvé cette activité particulièrement épanouissante. J'en vois déjà parmi vous qui ricanent, d'autres qui s'esclaffent (hahaha, Madame Propre, toi ?!). Et pourtant si, j'adore ça.
Je ne suis pas particulièrement fana des intérieurs copie conforme des Côté Sud, Ouest, Est, Arts et Décoration, House and Garden (encore que, encore que...) parce que, même si j'y trouve plein d'idées, c'est quand même toujours trop top clean pour être vraiment habité. Mais j'aime les maisons propres et bien rangées. Out and in. Traduisez: armoires et tiroirs compris. Mmmmmh, le plaisir de vider un tiroir, de déterrer des trésors oubliés, de jeter les invendus et de ranger à nouveau en ordre militaire (au carré ! horreur du vrac !). Mmmmmh, le délicieux frisson de voir la poussière disparaître, les minous être engloutis, les tâches se fondre, le calcaire se dissoudre, les cuivres briller, l'émail glisser.
Et pourtant, rien de plus ingrat. A peine tout ce remue-ménage terminé, tout est à recommencer. Dans notre sainte famille de bordéliques diplômés, nous avons une espèce de phobie de la surface plane: tout plan de travail, dessus de meuble, table, étagère, à moins de 120 cm du sol ne restent jamais lisses et dégagés plus d'une demi-heure. La piste d'atterrissage est toujours encombrée de clés, papiers à signer, factures à payer, paquets de mouchoirs en papier, lunettes, pile de linge en attente de passer dans la pièce à côté (où elle attendra d'être rangée dans l'armoire), vaisselle propre sortie du lave-vaisselle (attendant l'étape suivante - armoire ou table selon le moment du déplacement), crayons, livres, portables, téléphones, etc, etc....
Alors, ce weekend, je me suis éclatée, c'était un cleaning Sunday. Et je prétend mordicus que j'aimerais faire ça tous les jours. Personne ne veut me croire, que j'aime trop mon boulot pour ne plus travailler, que je m'ennuierais sans les contacts humains que j'y trouve, que je m'étiolerais entre mes quatre murs. Mais je reste persuadée du contraire.
- Un, je ne vois pas pourquoi je devrais nécessairement rester entre quatre murs;
- deux, mon plaisir ne se limite pas au cleaning business, j'aime aussi organiser tout ce qui est organisable (aller porter les vêtements au nettoyage à sec, les chaussures chez le cordonnier, les clés à refaire idem, aller chercher les papiers nécessaires à la maison communale, à la police, à l'école, à la banque, organiser les rendez-vous médicaux, rendre visite, rendre service, faire une petite course pour l'un ou l'autre, organiser les anniversaires, les vacances, les week ends, and so on);
- trois, personne mieux que moi ne sait à quel point les périodes les plus heureuses de ma vie sont celles où je n'ai pas travaillé: les trois congés de maternité et la première année sabbatique entre l'Italie et la reprise de boulot - la deuxième s'apparentant beaucoup plus à un cauchemar). Le plaisir de ces périodes-là est encore très présent dans ma mémoire.
Tout ça pour dire que j'en ai marre de travailler, je me sens lost, je veux faire un Prison break, je veux être une absolutely not desperate housewife, 24 heures sur 24 avant de finir six feet under.
Hà, Je partage avec toi ce plaisir du dépoussiérage, lavage à grandes eaux, repassage, rangement miltaire. L'eau de javel est mon amie. Cela me détend grandement lors de mes jours de congés !!!! J'assume. je traque les miettes , les trucs qui traînent et je vire sans pitié le bazar ambiant.J'aime beaucoup venir ici, je trouve que justement tout est super clean et agréable. A plus, bonne continuation, Chicorée
Rédigé par : Chicorée | 15 août 2007 à 21:04
Merci Chicorée ! Bienvenue sur mon site tout beau tout propre :-)
Rédigé par : Myosotis | 16 août 2007 à 22:34
alors... je vais devoir rentrer plus tôt pour te faire sortir du boulot à une heure décente? no dejes que te aplasten, que es sólo trabajo ;)
besitos desde Barcelona
Rédigé par : Meri | 19 août 2007 à 00:39