Nuit blanche à Bruxelles hier. Bien sûr, les filles ne voulaient pour rien au monde rater ça. Moi non plus, mais bon, l'homme n'était pas très chaud et son manque d'enthousiasme a très vite eu raison de ma fatigue. Je n'ai pas beaucoup lutté.
Anaïs est rentrée assez tôt, vers 1h30 et moi qui me réveille au moindre craquement, je n'ai rien entendu. Curieux de constater que celle qui fait le plus de bruit de jour (lui demander de se taire est une injure à sa liberté, ses colères sont aussi explosives que ses fous rires,...), curieux de constater donc que celle-ci se fait, la nuit, plus discrète qu'une souris alors que Maïté, aussi feutrée qu'un chat pendant la journée, rentre toujours à des heures pas possible avec la discrétion d'un éléphant qui essaye de ne pas se faire remarquer.
Résultat: à 5 heures du mat', frissons, je me suis réveillée en sursaut en demandant à l'homme où était Anaïs que je n'avais pas entendu rentrer. Après avoir été rassurée, je me suis rendormie jusqu'à .... 8h30, heure de retour de l'éléphant. Bien sûr, je me suis levée comme une furie qu'on réveille et j'ai dévalé l'escalier pour tonner un "C'est à cette heure-ci que tu rentres ?" que j'ai ravalé un peu gauchement devant les croissants et petits pains au chocolat qu'elle tenait dans la main gauche.
Ton récit me rappelle le chalet de montagne cet été lorsque mes filles vivaient leurs vies de belles étoiles . Rentrent-elles, sont elles rentrées, pourquoi ne rentrent-elles pas : tout se mélangeait dans mes songes , mi-rêves mi-cauchemars, et les miennes de nuits étaient bien pâles…
Elles inventaient, pour ne pas me réveiller, dans le dortoir familial, des stratégies de petites souris et moi le matin de bonne heure à mon tour d'exercer l'art des musaraignes nocturnes tâtonnant dans le noir, trouvant mon chemin entre les lits pour rejoindre les autres au ptit dej, à bientôt
Rédigé par : Chicorée | 01 octobre 2007 à 23:24