Finalement, les choses se sont bien terminées pour Quentin. Après un recours en annulation de la décision du premier conseil de discipline (merci Papa !), il a été invité à se présenter à nouveau devant ce conseil hier après midi. Une heure et demie d'interrogatoire et une heure encore de délibération sans nous.
Quentin s'est beaucoup mieux présenté et défendu que la première fois (il a articulé, parlé lentement, regardé son public plutôt que lu, marmonné à voix basse et en se débarrassant très vite du malaise ressenti). Je suis également intervenue (je n'étais pas là la première fois). Claude, au départ, ne devait pas être là mais il est quand même venu et n'a bien sûr pas pu s'empêcher d'intervenir, à raison, sur l'absence totale de pédagogie d'une sanction d'exclusion définitive et sur la panoplie de mesures vraiment pédagogiques qui pouvaient être considérées comme une alternative valable. Une fois seulement mais presque une fois de trop, il a réagi violemment à l'argumentation d'un membre du conseil sur le manque de moyens disponibles pour surveiller et encadrer les travaux d'intérêt général. Ah, dès qu'on touche au sujet sensible de "la répression plutôt que la prévention !"
Mais l'un dans l'autre, l'interrogatoire qui tournait plutôt au débat s'est avéré assez révélateur du fait que l'école était clairement démunie devant ces problèmes de vandalisme et qu'ils ne savent vraiment plus où donner du chapeau et du bâton. D'où l'exclusion définitive comme ultime solution et unique message considéré comme suffisamment clair aux autres.
Mais finalement, ils ont délibéré et voté à majorité des 2/3 pour l'exclusion temporaire de 3 semaines (déjà prestée), la suppression du voyage scolaire (déjà passé), des travaux de réparation de casiers pendant une semaine à l'atelier, suppression de la carte de sortie jusqu'en novembre prochain et 2 semaines en septembre d'assistance au conseiller en charge de la distribution et allocation des casiers.
Je pense aussi que mon rendez-vous avec la directrice a porté ses fruits. Elle était, cette fois, nettement plus favorable à Quentin. Je crois que finalement elle avait besoin qu'on la reconnaisse dans son autorité et du coup, elle a arrêté de se braquer. On peut aussi penser qu'elle a eu peur de notre détermination à ne pas nous laisser faire mais j'ai la conviction que ce n'est pas cet aspect-là qui a fait mouche. Je crois que, dans toute escalade, à un certain moment, il faut sortir du conflit. Ou du moins, il fallait essayer. Quitte à garder l'attaque en poche (celle de Claude) si la tentative de conciliation devait se heurter à un mur d'incompréhension.
Voilà, nous sommes bien sûr très soulagés. Il lui reste maintenant à bosser comme un malade pour réussir son année.
Ah, quel soulagement! Je suis contente pour toi. Et pour Quentin aussi, qui, je pense, en tirera une leçon d'autant plus efficade qu'elle ne sera pas teintée de l'amertume et de la rancune d'avoir été exclu. Sage intervention de votre part, sage décision de l'école. Maintenant, comme tu dis, il ne reste que deux mots à dire à ce jeune homme: Au boulot!
Rédigé par : Lola | 21 mai 2008 à 23:25
Sono contenta che tutto sia finito nel migliore dei modi. Bravi genitori quelli di Quentin che l'hanno sostenuto tanto, sono sicura che lui sara all'altezza.
E ché simpatico trovarti tra la folla in mezzo allo FNAC... finalmente ho visto Elvis "on live"! non ci credo!!! ;)
Rédigé par : Meri | 21 mai 2008 à 23:43
Il est agréable qu'une issue intelligente et constructive ait finalement été choisie. Et l'effet sur Quentin serait au final certainement beaucoup plus positif. Je suis contente pour vous tous.
Rédigé par : Isa | 22 mai 2008 à 13:59
Cela me semble plus juste. Je ne connais pas le système scolaire en Belgique, mais en France, dans le public, les moyens et le personnel sont tellement insuffisants, qu'il ne reste plus que la répression.
Je pense que le fait que vous vous montriez préoccupés par les actes de votre fils a dû jouer en votre faveur. Que cette expérience soit profitable à Quentin et qu'elle ait pu le faire grandir :)
Rédigé par : verveinecitron | 22 mai 2008 à 19:26
Ouf!!!
Pour lui et pour vous ses parents
Et un gros soupir désabusé en m'apercevant qu'en France ou en Belgique les moyens en personnel notamment éducatifs ne permettent de régler ce genre de dificultés qu'en usant de l'arme répressive avant de songer à discuter
Rédigé par : @nn@ | 23 mai 2008 à 02:19