Pourquoi, au théâtre, n'y a-t-il qu'un accoudoir pour deux à tous les coups ? Pourquoi aussi ai-je toujours le chic pour m'asseoir entre deux hommes qui prennent leurs aises et occupent les deux accoudoirs qui entourent mon siège ?
Le mois de mai est si beau, si chaud qu'il me rappelle les mois de mai de mon enfance. Il y avait longtemps, il me semble, que mai n'avait plus été aussi beau et ensoleillé. Or, quand j'étais à l'école, j'ai l'impression que c'était toujours le cas. C'était traditionnellement le mois de Marie. Tous les jours, vers 10 heures, nous nous retrouvions devant la "grotte" de la Vierge (une anfractuosité dans la roche où les religieuses avaient installé une statue géante de la Madonne, sublime en blanc et bleu). Et toutes en choeur, nous récitions des "Je vous salue Marie" et chantions des "Ave Maria". Et toujours sous le soleil...
Un des petits loulous qui travaille pour moi a justement aussi fait ses études dans cette école. On partage donc hier quelques souvenirs et je lui demande nonchalamment en quelle année il est sorti. Il me répond "en 1999". Sans trop réfléchir, je lui dis "Moi, en 1977". Et avec son plus beau sourire, éclatant de jeunesse, il s'excuse "Ah, moi je n'étais pas encore né !". Gloups ! J'ai pris 30 ans dans les lattes, là !
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