Le blues du sapin déchu: On a fini par se résoudre à démonter le sapin. Chaque année, c'est la même chose, on garde le sapin le plus longtemps possible. On s'autorise à en profiter jusqu'à mon anniversaire au moins. Ensuite, on reporte chaque jour le moment fatidique. Rien n'est plus déprimant que d'enlever une à une les boules, les guirlandes lumineuses, emballer dans le papier de soie chaque personnage de la crèche. Effacer les dernières traces de cette période un peu particulière qu'est Noël.
Le blues de l'électro-ménager: Le lave-vaisselle et le sèche-linge débrayent en même temps. Après quelques tentatives infructueuses pour réparer ces fichus récalcitrants, on a dû se rendre à l'évidence. Non seulement, le portefeuille va se serrer la ceinture mais aussi, tout le monde va réapprendre les gants Mapa et l'anticipation (plus question de laver à 17 heures LE jeans pour ce soir, il me le faut absolument !).
L'avenir en rose made in USA: J'ai beau penser qu'il faudra juger Obama dans un, deux ou quatre ans sur ce qu'il aura réalisé et non s'enthousiasmer émotionnellement, il n'y a rien à faire, je reste très émue et très enthousiaste après le discours d'investiture de ce mardi. D'accord, peut-être ne s'agit-il que d'un beau discours prononcé par un bon orateur, mais toujours est-il qu'il aura déjà réussi ça: faire croire à tous (euh non pas tous mais au moins tous les hommes de bonne volonté), tant là-bas qu'ici, que "oui, c'est possible, si on veut tous ensemble" et faire en sorte que quelques bras abandonnés se relèvent et se retroussent les manches.
La vie en rose ou pas de 6 milliards d'autres: une expo vraiment pas comme les autres se tient actuellement au Grand Palais à Paris. Je n'aurai pas le temps d'aller jusque là avant le 12 février mais le site de l'expo est suffisamment parlant. On en a pour des jours et jours à écouter ces 3000 autres de 75 nationalités différentes nous parler de l'amour, de la famille, la guerre, la colère ou la peur. Hier soir, nous sommes restés immobiles pendant deux heures et seule la fatigue m'a empêchée de continuer. A écouter et ré-écouter sans soif.
La vie en rose jacinthe: Ce soir, l'Homme m'a acheté des jacinthes. Je les souhaitais lilas, il n'en a trouvé que des blanches et des roses. Et mon coeur embaume.
Moi aussi, j'ai défait le sapin aujourd'hui!
Moi aussi les machines qui se détraquent: la nouvelle chaudière a une fuite...
Moi aussi, oh oui, moi aussi Obama!
Pas moi l'expo: je n'irai pas à Paris avant longtemps...
Pas moi non plus les fleurs.
Bon dimanche à toi (et à moi aussi!)
Rédigé par : Lola | 25 janvier 2009 à 06:04
:-)
Mais l'expo, elle vaut vraiment la peine sur le site, je te la recommande quand tu as une heure à perdre (à gagner)...
Belle nouvelle semaine !
Rédigé par : myosotis | 25 janvier 2009 à 12:12
Oh, oh! Mais c'est une épidémie! Nous c'est la machine à laver qui nous a soudainement lachés (et le lave vaisselle fait un drôle de bruit...)
Chez nous; le sapin a été défait début janvier, mais nous avons nettoyé les vitres des décorations de noël seulement samedi (ça commençait à faire vraiment cracra!)
Rien à voir: mais Obama provoque chez moi la même émotion teintée d'exaltation. Les humains ont décidément besoin de se créer des idoles à adorer pour vibrer et donner un sens à leur vie...
Rédigé par : verveinecitron | 26 janvier 2009 à 14:29
Que de choses dans ce billet, Obama au milieu des jacinthes et des 6 milliards d'autres ! Je craque sur tes gants MAPA !...peut etre pas au point d'oublier mon Lave vaisselle...;-)
Rédigé par : marion | 29 janvier 2009 à 09:59