En juin, l'année scolaire prend une tournure de marathon. Puis soudain de vide décompressé.
En juin, il reste mille et une choses à faire avant de partir en vacances. Au boulot, où tout le monde veut clôturer ses dossiers, ce qui implique neuf fois sur dix une participation des autres, ces autres dont on fait malheureusement aussi partie. A la maison, où on veut laisser une maison pas trop capharnaïque avant le passage de Belle-Maman préposée à nourrir les plantes et Miel le jardinier à quatre pattes.
En juin, il faut penser à tout ce qui nous accompagne en vacances, des livres à la pharmacie, des valises au plan de route.
En juin, il faut penser à rhabiller le fils en période de soldes. Les filles s'en occupent bien assez elles-mêmes.
En juin, on se réjouit de la presque réussite de Maïté et on dresse le bilan avec Anaïs. Encore que, on reparlera de tout cela à tête reposée en vacances parce que pour le moment, les filles travaillent comme des machines au festival Couleur Café et ne savent même plus ce que penser veut dire.
En juin, on s'étourdit de concerts de festivals, de Cesaria Evora à Benabar, de Ayo à Arno, en passant par Alpha Blondy, les Saules Pleureurs, Khaled et Emir Kusturica, le tout à Couleur Café ces trois derniers jours. On est sur les rotules mais heureux. Et mardi, point d'orgue avec Dalaras.
En juin, on n'en peut plus de dormir si peu et les vacances semblent reculer plutôt que de se rapprocher.
En juin, les nuits sont les plus courtes.
Qu'il est beau ce texte ! Cesaria Evora et Emir Kusturica ? j'adooooore... quelle chance.
Rédigé par : isa | 28 juin 2009 à 21:32