Il y a des jours ensoleillés et des jours plus gris:
- Lundi: La semaine s'annonce lourde. On est entré au bureau dans la phase "Promotions" et forcément, cela fait beaucoup d'appelés, peu d'élus. Et je reçois, jour après jour, l'un après l'autre, une quantité importante de déçus, frustrés, dépités. J'écoute avec beaucoup d'empathie les déçus raisonnables parce que je comprends leur déception mais j'aime aussi qu'ils comprennent qu'on ne peut pas gagner à tous les coups. Par contre, avec l'âge, je supporte de moins en moins les frustrés agressifs qui refusent d'entendre et de comprendre. Au bout de la semaine écoulée, je suis épuisée. Parce que je garde un calme olympien, une empathie qui pourtant s'érode au fur et à mesure du discours revendicatif de mon interlocuteur, et j'arrive à sourire bien que les molaires grincent en coulisses. Bref, je fatigue, je fatigue.
- Mardi: J'arrive à grappiller 5 minutes sur ma journée hyper-chargée pour commander des mange-debout pour la Family Party qu'on organise dans 3 semaines. Il faudrait aussi que je songe à organiser une petite fête pour mon demi-siècle. Mais quand, quand ?
- Mercredi: Je devais télétravailler aujourd'hui mais une fois encore, c'est partie remise, trop de boulot en collaboration directe avec les collègues et deux réunions. Je ne me plains pas, je connaissais les règles du jeu avant de commencer mais parfois, c'est dommage. C'est la xième fois que j'essaye de fixer un rendez-vous à Isa et que l'on doit reporter. Le soir, C. me fait grincer des dents (c'est la semaine) parce que je propose une date différente pour mon anniversaire, en tenant compte des examens des enfants en janvier, et malheureusement, elle n'est pas là à cette date et elle me reproche - gentiment - d'avoir un problème avec les dates. Je ne suis pas d'humeur à rester zen mais j'accuse réception de la remarque sans broncher. Résultat, je dors très mal, encombrée de rêves de calendriers mal gérés.
- Jeudi: Quentin me fait la surprise d'un rangement express bien fait. Il est très rare qu'il se décarcasse pour ce type de corvée mais quand il s'y met, c'est mieux fait que moi ou les filles. Un mec, quoi ! Mais je serais injuste si je ne reconnaissais pas les rangements éblouissants de Maïté ou les repas du soir assurés une à deux fois sur trois par Anaïs.
- Vendredi: Quentin et Maïté de sortie. Anaïs, finalement non. On pousse ensemble une pointe jusqu'au cinéma pour voir Julie et Julia. Plus de place. On a rebroussé chemin par une voie buissonnière. Il faisait délicieux pour un soir d'octobre. On a découvert de petits coins de Bruxelles qu'on (Anaïs et moi - cela va sans dire, l'Homme connaissait) ne connaissait pas. On a fait un tour chez le bouquiniste et on a encore trouvé de vieux livres de cuisine qu'on se dispute toutes les deux. Et puis, on s'est offert un petit whisky, plaisir exceptionnel.
- Samedi: Soirée cinéma-maison sur grand écran: Good morning England ! Un bon moment, pur humour British comme j'aime. Et puis, Bill Nighy me fait craquer :-). Et surtout, surtout, toute la musique que j'aimeuuuh !
- Dimanche: Ca y est, c'est vraiment l'automne côté gris; il pleut, il fait noir à 3 heures de l'après-midi. J'ai envie de dormir.....
J'aime terriblement beaucoup ton billet, ses hauts et ses bas, ses joies est ses peines, ta vie quoi! Mais traduite à travers un bulletin météo très varié et original.
Je compatis pour ton boulot, c'est clair que ce n'est pas un moment facile. Nous assumons des décisions qui ne sont parfois pas les nôtres et que nous devons défendre et expliquer. Et pour ton calendrier, renvoie-lui la balle va! De mon côté, j'ai eu un vendredi noir: la publication du règlement de travail pour des employés qui n'en ont jamais connu: ouh, que JE suis méchante de les cadenasser dans des règles que je n'ai pas toujours choisies mais que je dois représenter. Qui suis-je pour leur imposer des normes de travail? Et puis la date du dîner de fin d'année a été changée pour l'un des dirigeants et le personnel avait déjà pris ses dispositions... Et puis l'entretien d'évolution que j'ai soumis aux dirigeants, tu parles Charles, je n'ose pas imaginer les réactions... Excuse-moi, je me lâche, mais je ne peux en parler à personne alors, avoir une lectrice compréhensive, ça aide!!! Soigne tes molaires quand même c'est important!
Rédigé par : Delphine | 01 novembre 2009 à 18:34
Avoir ces repas du soir (parfois) assurés par les enfants, c'est un rêve qui ne se réalisera pas de si tôt pour moi mais que je caresse: pourvu qu'ils aient l'âme de cordons bleus!
Sinon, cette heure d'hiver m'a retournée en une semaine: stress et angoisses au programme, comme tout les ans. Mais pourquoi suis-je si sensible à la lumière?!
Rédigé par : verveinecitron | 01 novembre 2009 à 22:56
Magnifiques, Myosotis, tes photos d'automne...Et ton billet tout en nuances.Tes enfants ont l'air sympas!
Delphine, comment ça tu peux en parler à personne? Ben, et ta Célestine?
Verveinecitron, moi aussi, je parlais il y a pas longtemps sur mon blog de faire de la luminothérapie...Bienvenue au club.
Rédigé par : célestine | 01 novembre 2009 à 23:08
HMMM... C'est quoi des mange-debout ? j'ai ma petite idée mais j'ai peur d'être à côté de la plaque...
Et puis ces entretiens de promotion, il faudra aussi que tu m'expliques, je croyais que ça n'avait plus lieu d'être.
J'espère que tu arriveras bientôt à voir J&J, si possible avec ta fille, quel plaisir de partager la cuisine en famille !
Rédigé par : isa | 02 novembre 2009 à 00:33
Des semaines un peu omme les miennes, en alternance de chaud/froid, de gris/ polychrome, d'enthousiasmes/désenchantements.....
Et la date de mon demi-siècle qui approche aussi à grands-pas ... mais que contrairement à toi je me refuse à fêter !!!
Dort.... et souris en pensant que tu as des enfants tout à fait à la hauteur !!!! BIZ
Rédigé par : liaht | 02 novembre 2009 à 18:13
Une idée pour le demi siècle (volée à Monsieur C. qui le fêtera l'an prochain), au lieu de faire une grande fête, se faire un grand plaisir ... et là je suis entièrement d'accord. Le soleil était revenu aujourd'hui ?
Rédigé par : ms | 02 novembre 2009 à 19:42
Delphine: Je vois que tu ne ris pas tous les jours non plus :-) C'est un peu un métier tampon.
Verveine: Non pas LES enfants mais seulement une. Moi, c'est l'heure d'été qui bouleverse mon biorythme.
Isa: A ne pas confondre avec les mange-tout :-), les mange-debout sont des tables hautes qui permettent à tes invités de manger ... debout. Après, ils iront s'asseoir dans les fauteuils mais ce sera plus facile que de manger sur les genoux. Les entretiens, je te raconterai de vive voix quand on arrivera à se voir.
Liaht: Ah parce que toi aussi :-) Moi, je veux vraiment fêter pour oublier :-)
Ms: mais justement mon grand plaisir c'est danser... Oui soleil, ce lundi :-)
Rédigé par : myosotis | 02 novembre 2009 à 22:58