Je fais collection de petits moments tout doux, j'engrange ces pépites pour d'éventuels jours plus durs. Je sais que j'ai de la chance d'être tombée dedans depuis que je suis née mais je ne peux pas m'empêcher d'être contente. Je déjeûnais avec un collègue la semaine dernière qui me disait être heureux, content de sa vie pour le moment. Il me demandait mon avis et je lui ai répondu spontanément: "je suis heureuse à 150%. Si je regarde les 50 ans qui viennent de s'écouler, je ne jette rien ou si peu."
Et tout me ravit:
- le weekend que l'on vient de passer en Touraine, chez Olivier et Véro, la douceur de vivre qui les accompagne, le temps offert, le cadre dans lequel ils vivent, conscients eux aussi de la chance qu'ils ont.
- le moelleux incomparable du lit dans lequel nous avons dormi comme des marmottes.
- la sieste annuelle que je me suis offerte.
- l'incroyable Nutella maison préparé par Vero (Praliné de côte d'or, lait concentré sucré, beurre, ....)
- sa tarte aux pommes tout simplement exquise.
- la conversation en "live" sur F@cebook avec Célestine (un vrai moment de bonheur virtuel, plus riche en une demi-heure que en mois de commentaires).
- la perspective d'un weekend shopping entre soeurs dans une dizaine de jours.
- le petit moment passé avec Anaïs sur la tombe de mes grands-parents, à nettoyer à la brosse à dents, les lettres encrassées de terre de leurs noms; le soleil sur le dos, piquant des fous rires à l'arrivée de l'autobus qui s'arrête juste à notre hauteur, les passagers perplexes devant notre activité surprenante au cimetière.
- les premiers repérages dans les magasins pour les cadeaux de Noël et les idées qui commencent à affleurer pour (tenter de) faire plaisir aux uns et aux autres.
- les deux livres en cours pour le moment qui m'emmènent l'un et l'autre loin, très loin d'ici. L'un m'emmène dans le Japon d'avant la guerre, chronique familiale de 900 pages, tout de suite le temps ralentit. L'autre m'isole dans les transports en commun et me transporte dans le désert en compagnie de candidats réfugiés.
Et tant et tant d'autres petites douceurs....
Moi ce qui me rend heureuse ce matin , c'est de voir que je fais partie de la liste de tes petits bonheurs quotidiens.C'est tellement gratifiant de regarder le verre à moitié plein, de se concentrer sur le positif, d'apprécier chaque bouchée, chaque gorgée, chaque mot, chaque moment! Le résumé de cette philosophie est dans cette phrase que je fais mienne:" tout me ravit".
Et tant pis si les grognons nous traitent de "ravies de la crèche"...
Rédigé par : celestine | 11 novembre 2011 à 10:47
Cette aptitude au bonheur, je crois en avoir hérité aussi et c'est une force incroyable qui permet d'en faire bénéficier aussi son entourage !
je nous souhaite donc d'être encore heureuses à 150% pour les 50 années à venir !!!
Rédigé par : liaht | 11 novembre 2011 à 14:28
Célestine: "ravi de la crèche", j'adore cette expression :-). Oui, je confirme que cette petite conversation m'a fait un plaisir fou.
Liaht: Avoue que c'est un cadeau, ça, non ?
Rédigé par : Myosotis | 11 novembre 2011 à 23:23
Tu as en effet de la chance et en plus, tu as celle de t'en rendre compte!!! Moi si je devais revivre je suppose qu'il y a pas mal de chapitres dont j'arracherais les pages, mais alors... toutes celles avec "je me sens re-bien, chic!" n'auraient pas leur place non plus, et elles sont importantes!
Rédigé par : Edmée De Xhavée | 15 novembre 2011 à 12:55