Je sais que j'ai une propension surdimensionnée à voir le joli côté des choses, à me comporter comme une "ravie de la crèche", expression que j'adore et que m'a fait découvrir Célestine. Je ne dois même pas me forcer, je suis naturellement contente. Je n'irai pas jusqu'à dire que je suis née comme cela parce qu'on me rappelera vite fait que, petite, je boudais beaucoup. Mais de toute évidence, cela m'est passé.
Ce soir, après un weekend heureux, dans les Ardennes cette fois, avec J. et S. et C. et M., je vais essayer de râler un peu et de trouver les petits nuages de ces deux jours. Je me force, je me force....
- La chambre de l'hôtel était super obscure. Le pire, c'était que c'était voulu, lumière hyper tamisée, bougies partout, murs foncés... Le soir, c'est joli, la journée, ça l'est beaucoup moins. A force, cela devient déprimant...
- La cheminée dans le salon de l'hôtel refoulait. On a beau être en Ardennes, être parfumée au jambon fumé, très peu pour moi....
-Il n'a pas arrêté de pleuvoir. On a visité l'abbaye d'Orval sous la pluie, marché deux heures le dimanche sous la pluie et dans la gadoue. Je n'ai quasi rien vu de la promenade, tant j'étais concentrée à regarder où je posais les bottines.
- Ca m'énerve qu'on suppose que je n'ai pas pris mes chaussures de marche sous prétexte que je ne suis pas une sportive. Alors quand l'Homme utilise mes genoux douloureux pour éviter de faire une promenade juste avant le retour, au lieu de dire qu'il n'a pas envie qu'on rentre tout crasseux dans sa voiture, c'est lui qui se prend mes yeux revolver.
- J'ai passé la première nuit à essayer de garder tout ce que mon estomac aurait préféré évacuer. A mon avis, les épinards n'étaient pas frais.
- Un sms professionnel est venu me gâcher une partie du weekend à l'idée que lundi matin, il faudrait préparer des documents en urgence, avant 9 heures. Stress garanti pour débuter la semaine.
Mais voilà, chassez le naturel, il revient au galop:
- Le lit était moelleux, confortable et tout et tout. La baignoire était super profonde et quand même les bougies dans la salle de bains, c'est joli.
- Malgré la pluie, l'abbaye d'Orval valait le détour, sans compter la bière et les excellentes tartines au fromage et au jambon d'Ardenne après la promenade.
- La cueillette du gui par la druidesse J. valait toute la promenade.
- On n'a pas arrêté une seconde de parler, des bienfaits de l'alimentation bio aux voeux de chasteté des moines, de l'enseignement des mathématiques aux souvenirs de ski, des avantages et inconvénients d'Apple, des i-phones et des tablettes aux plaisirs de la table.
- J'ai passé deux jours avec des amis avec lesquels je ne m'ennuie jamais et le temps avec eux passe toujours trop vite.
- On a vraiment des maris exceptionnels. Ou alors, on a vraiment été bien inspirées le jour où on a croisé leur chemin...
- Le coup de fil d'Anaïs après son premier cours de harpe "Maman, c'est trop trop trop bien !" était une explosion de bonheur qui a fait office de rayon de soleil pour le weekend.
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Voilà pourquoi je t'aime, toi!Ma belgian sister♥
Rédigé par : celestine | 06 décembre 2011 à 23:05
C'est amusant, je viens de décrire ma matinée dans l'autre sens, mais sans me forcer... Il y a des jours comme ça...
Il paraît qu'il existe un parfum dont la frangrance est le hamburger. Bises
Rédigé par : delphine | 07 décembre 2011 à 19:12
Avoir le sens du bonheur est une force extraordinaire qui vaut bien quelques railleries des fâcheux qui voient toujours le verre à moitié vide !
Rédigé par : liaht | 09 décembre 2011 à 15:14
Cel: :-)))
Delphine: Je suis toujours fascinée par ces coïncidences.... Euh, c'est quoi le nom du parfum hamburger ?
Liaht: c'est surtout tellement plus confortable....
Rédigé par : Myosotis | 09 décembre 2011 à 23:42
moi aussi j'adore ton billet...être capable de voir (et donc de vivre le positif est un vrai talent...
Rédigé par : Coumarine | 10 décembre 2011 à 15:12
Je pense être comme toi, une indécrottable optimiste... et je n'y peux rien. Alors quand je déprime, ce n'est pas timidement non plus, c'est la descente aux enfers!
Rédigé par : Edmée De Xhavée | 11 décembre 2011 à 11:15
Coum: Tu n'imagines pas à quel point cela me fait plaisir de te lire ici...
Edmée: Pareil pour moi. C'est une des raisons d'ailleurs pour lesquelles j'évite de déprimer ! :-)
Rédigé par : Myosotis | 11 décembre 2011 à 22:46