Neige: Chaque année, je reporte cet achat pourtant essentiel. Mais je me dis que j'ai des vieilles bottines et que ça fera l'affaire. Même si je ne les mets pas parce que ça ne va avec rien sauf avec un jeans et que je ne vais pas travailler en jeans. Je me dis que c'est dommage d'acheter quelque chose que je ne porterai qu'une ou deux semaines par an. Mais cette année, j'en ai eu marre de zigzaguer entre les plaques de verglas et les purées de mélasse neigeuse propres aux rues fort arpentées. J'ai donc investi dans des bottes de neige. Pas sexy, c'est pas le but. Pas des moonboots non plus, suis pas à la montagne là, pas des Uggs, ce doit être super chaud mais j'aurais l'impression d'être en charentaises pour l'extérieur, des bêtes bottes quoi mais qui m'éviteront le patinage peu artistique et la pirouette improvisée.
Zone de haute pression: Depuis le début de l'année, la tension est maximale au boulot. Je ne suis plus en odeur de sainteté du côté hiérarchique et je n'ai aucune idée de ce qui a bien pu déterminer ce revirement. Je pensais me faire des idées fausses mais depuis que les collègues viennent "me présenter leurs condoléances" après certaines réunions hourleuses, je me rends compte que je ne fabule pas.
Arc en ciel: On a dépensé le contenu de la tirelire. Cela faisait un an que l'on attendait ce super dîner gastronomique. Je reste totalement admirative devant l'inventivité créative de cet "artisan cuisinier". Il nous a proposé, entre autres, un « Bar de Ligne en rocher d’Huître » où les huitres sont glissées sous la peau du bar et où le tout est cuit dans une croûte de coquilles d'huitres concassées. Une petite merveille. Et tant d'autres surprises telles qu'une mini-choucroute de fenouil, une meringue fine comme du papier de soie et un sorbet d'oranges sanguines à se damner.
Brouillard: Le bureau où je travaille est divisé en deux bâtiments, situés dans la même rue à 200 mètres de distance l'un de l'autre. Un bout de la rue est un cul-de-sac. Donc forcément quand on va d'un bâtiment à l'autre, on croise toujours des gens qui, neuf fois sur dix, travaillent dans la même boîte que vous. Et je suis toujours époustouflée et ébahie de croiser des gens qui ne vous voient pas, soit ils sont dans le brouillard, soit je suis invisible. Impossible d'accrocher leur regard, il flotte au ras du trottoir. Et si je lance un bonjour à un non regard, c'est à peine si les yeux se lèvent. Heureusement, il y a bien sûr plein de jolis sourires croisés. Mais au moins un ou deux absents par jour malgré tout....
Ensoleillement: J'ai déjeûné avec N. après 6 mois de chimio et 3 mois de radiothérapie. Ses cheveux ont repoussé et elle a enfin laissé tomber la perruque. Ses cheveux courts sont roux comme le miel, soyeux comme ceux d'un bébé et bouclent dans le cou. Je n'en revenais pas de la voir si belle, un vrai soleil....
Dans ton coeur, le temps semble quand même plus près du beau fixe que dans la tempête! Si l'on excepte les quelques turbulences et avis de grand frais au boulot (mais là, de toutes façons, on ne peut rien faire contre) ta vie me semble présenter tous les aspects du beau temps. Des couleurs moirées, de la chaleur, de tous petits nuages bien négociés. Que du bon! Mais pourquoi en serait-il autrement? Tu es née avec le baromètre bloqué en position "tout va bien".
Riche idée, en tous cas, ce billet météorologique bien dans l'air du temps!
Bises douces.
Rédigé par : celestine | 15 février 2012 à 14:20
La vie avec ses hauts et ses bas... Gros bisous Myo et à bientôt.
Rédigé par : Un petit Belge | 15 février 2012 à 17:42
Mmmm ça fait une éternité que je ne suis pas passée par ici et le jour où je le fais, c'est celui où une ancienne collègue de travail vient de me téléphoner pour un RV déjeuner où on risque de parler longuement de notre ancien boulot situé en pleine zone de haute pression que de plus en plus de personnes essaient de fuir. Une phrase est revenu 2 fois dans notre discussion de 5mn: "Il y a de plus en plus de consultants qui nous font comprendre que ce qu'on faisait avant c'était nul" Il y a mieux pour motiver :-/
Bon courage donc!
Rédigé par : AnnA | 22 février 2012 à 14:25
Vue comme ça, la météo est bien plus émouvante !
Merci de ce joli partage entre nuages et soleil !
Rédigé par : liaht | 23 février 2012 à 11:00
Célestine: Ah si seulement le baromètre était vraiment bloqué !
Petit Belge: gros bisous à toi aussi...
Anna: peut-être la vraie meteo influence les humeurs des managers, qui sait...
Liaht: Bon, derrière les nuages, il y a quand même toujours le soleil :-)
Rédigé par : Myosotis | 23 février 2012 à 22:21