Lundi: de Pâques. Un dernier jour de congé avant de reprendre le chemin du bureau. Chacun quitte la maison-jardin à regret - Swiss'Sis reprend le train en sens inverse pour huit heures de trajet, Anaïs et Simon suivent (Maïté et JD sont déjà repartis la veille), et nous partons juste après le déjeuner, suivis un peu plus tard par Sis'Cile, Marc et Clara. Et on a clôturé ce joli weekend par une soirée bowling avec les amis pour fêter les 57 ans de l'Homme.
Mardi: Retour au bureau en douceur. Beaucoup sont encore en vacances et on sent clairement l'accalmie. Petit saut à midi chez Katia dont l'accent chantant m'emmène illico au Brésil et dont la bonne humeur inébranlable me ramène en terrain connu. En une heure, à nous deux, on refait le monde en bleu et rose.
Mercredi: Retour au Pilates dont je ne dirai jamais assez les bienfaits tant je sors de là, toujours regonflée à bloc.
Jeudi: Pièce de théâtre exceptionnelle ce soir. Lapin lapin de Coline Serraut. Une comédie complètement décalée et jouée à la perfection. De quoi nous faire regretter notre décision de ne plus renouveler notre abonnement dans ce théâtre où nous allons depuis 3 ans et dont nous ne supportons plus le public bien-pensant. On le dit bien-pensant et on ne saurait dire à quoi cela tient mais les quelques propos échangés entre eux dans la file d'attente avant d'entrer dans la salle nous hérissent au plus haut point.
Vendredi: Deux jours à Paris avec Maïté et JD. C'est lui qui nous a déniché l'hôtel et il a vraiment bien choisi. Un joli petit hôtel, joliment nommé Chopin, au fond d'un passage comme il n'en existe qu'à Paris (vieilles BD, livres anciens, salon de thé et maisons de poupée), à 20 minutes de l'Opéra, trois quarts d'heure de Montmartre, 30 minutes du Marais, parfait. L'Homme-Nikon s'en est donné à coeur joie malgré le temps entre gris clair et gris foncé et j'ai flâné différemment avec lui qu'avec les copines. Maïté et JD sont partis de leur côté. Je voulais voir l'exposition sur l'Orient-Express à l'Institut du Monde Arabe mais la file a découragé l'Homme qui a trouvé plus intéressant de retourner dans le vrai. Rappelez-moi, c'était qui qui ne voulait pas en entendre parler ? Et on a fini la journée au Petit Canard, un resto où on mange du canard de l'entrée au dessert au plat principal. Pur délice.
Samedi: JD nous a emmenés découvrir la maison de Gustave Moreau. Une magnifique surprise: non seulement la maison surmontée d'un atelier extraordinaire que l'on atteint par un escalier totalement inattendu et inimaginable vaut le détour. Mais les peintures et surtout, surtout, les dessins par centaines de Gustave Moreau m'ont totalement séduites. Merci JD. Déjeûner chez Bouillon Chartier dans une ancienne cantine d'ouvriers absolument fantastique. Beau, beau, beau à défaut d'être bon. Enfin par rapport au petit canard, disons. Mais le spectacle valait le détour et les 20 minutes d'attente. Nos deux amoureux sont repartis de leur côté et nous nous sommes immergés au Printemps pendant deux heures. Juste épuisant. Le temps de retrouver les tourtereaux et nous reprenons la route de Bruxelles après deux jours pour lesquels nous resignons tout de suite.
Dimanche: Repos, repas, repassage, repasser les leçons pour le cours de portugais et s'endormir sur une semaine encore une fois délicieuse.
Commentaires