Je ne sais plus trop où j'en suis. Les événements de ces dernières semaines me laissent perplexe. J'ai longtemps voulu croire à la bonté innée de l'être humain. Je suppose que ça m'arrangeait. Mademoiselle Bisounours préfère regarder la vie avec des lunettes étoilées sur le nez.
Mais depuis la semaine dernière, les lunettes se sont un peu embuées.
Je me raccroche à ce que je peux. L'amour sans failles et la tendresse des miens, de l'Homme, de mes enfants, de mes parents, de mes soeurs, de mes amis proches. Ces signes d'affection si palpables, si tactiles, si chaleureux.
Et je continue de chercher dans les gestes anodins - sont-ils si anodins ? - dans la vie de tous les jours des signes que la bienveillance existe encore. Dans la porte tenue et le sourire qui l'accompagne, dans le bonjour du chauffeur de bus, dans la place offerte d'un petit mot gentil, dans la pile de livres offerts par mes collègues pour mon anniversaire, dans les réactions de soutien à une copine de blog qui se fait insulter, dans les souhaits d'anniversaire de tous les horizons, dans la bienveillance de l'un qui s'inquiète de la santé de l'autre....
Je regarde le sapin de Noël que nous n'avons toujours pas démonté. Les autres années, à pareille date, je piaffe pour qu'on le démonte parce que Noël est bien passé, qu'il est temps de passer à autre chose. Et là, je n'y arrive pas, comme si je voulais croire que Noël peut durer encore.
Fleur bleue envers et contre tout. Mais un peu désabusée malgré tout....
Tout pareil...
mais depuis dix jours, la vie a fait son chemin en moi. Et je me sens assez rassérénée pour pouvoir à nouveau espérer. On ne va pas pouvoir constamment penser à des choses négatives ou tristes. Moi j'ai vu des sourires de la part de gens qui ne me connaissent pas, j'ai croisé des regards bienveillants, je m'y raccroche. parce que, comme je te l'ai dit chez moi, le naufrage d'une goutte d'eau, ou d'une coquille de noix, n'arrête pas la tempête.
Accepter les choses que l'on ne peut pas changer, telle est sans doute la sagesse qu'il nous faut viser maintenant...
je t'embrasse
¸¸.•*¨*• ☆
Rédigé par : Célestine | 18 janvier 2015 à 23:28
Si tu savais comme ca me parle ... en ce moment c'est un peu dur, rien de grave, mais des broutilles qui s'accumulent et pfffiou. Et ce matin, j'attendais mon nr 3, quand une dame est passée avec un très joli chien, elle m'a souri, m'a dit bonjour, je lui ai dit que son chien était très beau et bien c'est tout bête, mais ca m'a fait du bien cet echange de 3 secondes avec une inconnue et surtout ce sourire.
Rédigé par : ms | 19 janvier 2015 à 18:10
Le monde des bisounours n'existe pas, pas plus que le monde sanguinaire. Les éléments non seulement cohabitent mais se déplacent, et font des explosions. Un rien parfois fait vaciller les choses d'un côté ou de l'autre. Un rien mais qui vient de faire la différence. Nous, on peut juste rester nous-mêmes et ne pas s'installer dans le négatif...
Rédigé par : Edmée De Xhavée | 26 janvier 2015 à 10:49
Célestine: Deux semaines plus tard, je suis toujours au ralenti....
Ms: Je m'accroche à tous ces signes mais je crois que la fatigue n'aide pas....
Edmée: A la réflexion, je ne suis pas dans le négatif, mais je suis juste fatiguée, fatiguée...
Rédigé par : Myosotis | 31 janvier 2015 à 21:51