Il y a eu ces longues journées de chasse aux cadeaux quasi exclusivement pour la St Nicolas de nos trois rois et consorts. De longues promenades en amoureux à la recherche de ce qui pourrait leur plaire.
Il y a eu la St Nicolas, notre pré-Noël à huit. Parce que oui, nous ne sommes plus sept mais huit. L'octave de notre chanson est arrivée, il y a presque un an. Et quelle octave ! Super brunch, super cadeaux des enfants pour les parents. Un pur bonheur à ne pas bouder.
Il y a eu le retour au cours de portugais, après 6 semaines d'absence - congé de Toussaint, Venise, fermeture de l'école suite à la menace de niveau 4 à Bruxelles - et ce constat que non seulement je prends toujours autant de plaisir à y aller malgré l'heure tardive, la faim, le froid de canard pour rentrer mais aussi que j'y suis de plus en plus à l'aise tant à l'audition qu'à l'expression.
Il y a eu le retour de Katia du Brésil, partie in extremis marier son fils et voir les photos où transparait tout l'amour entre ce Rodrigo et sa maman adorée m'a émue aux larmes.
Il y a eu quelques spectacles drôles comme la Revue 2015 où j'ai ri aux larmes et Menace sur la Couronne où le marathon de jeux de mots couplé à une virtuosité fantastique de marionnettistes m'a littéralement coupé le souffle, sublime et scintillant comme le concert de Cecilia Bartoli, offert par Mamy, interpellants comme le Coming Out de Tom Lannoye et Cabaret au Théâtre National.
Il y a eu ces moments difficiles au bureau, fin d'année, mécontents, mini-drames, et cette absence totale de reconnaissance pour tous les efforts consentis. Je ne fais rien pour en attendre de la gratitude mais j'ai exactement le même sentiment d'incompréhension que comme, pendant cette période de croisements intenses dans les magasins, l'on tient la porte pour le suivant en le gratifiant d'un sourire en prime, lequel sourire dégouline sur le trottoir, faute d'accrocher ne fût-ce qu'un regard.
Et puis il y a eu ce dîner de fin d'année entre collègues que, pour une fois, j'ai décidé d'organiser à la maison. On a passé tout le dimanche en cuisine, l'Homme a préparé un excellent pain de viande et des chicons crème moutarde à tomber, on a mis les petits plats dans les grands, une sorte de répétition générale de Noël, pour une équipe ravie d'être reçue par "la chef", enchantée des petits soins et aux anges devant l'équipe de choc (l'Homme, Anaïs et Quentin) venue aider, dresser les assiettes, servir et surtout faire la vaisselle - parce que oui, bien sûr, le lave-vaisselle est tombé en panne 4 jours avant Noël - avant de partir au restaurant.... se faire servir. Et pour moi, le plaisir inestimable de voir ces 14 collègues tellement différents, disparates et difficiles à accorder ne plus faire qu'un autour de moi.
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