C'est donc le mot clé pour le moment. Je ne suis pas très douée. Mais j'essaye, je m'applique.
On a commencé le weekend par les petites courses du matin, poisson, baguettes, asperges, cerises, ail frais.... On a fait l'impasse sur le déjeuner mais on s'est partagé un havane, un café et un petit sol y sombra sur le balcon.
On est partis malgré la pluie chacun sous son parapluie pour une fois faire le plein de guides de voyage pour l'été et de produits solaires. Puis il est parti voir sa maman et j'ai rejoint Joséphine pour se mettre en quête des cadeaux d'anniversaire de Cat et de Claudia. On a pris un thé au jasmin dans les Galeries St Hubert. En fin d'après-midi, lui et moi sommes ressortis pour s'offrir une glace, ce qu'on ne fait jamais en dehors des périodes de vacances. Yuzu et citron zestes pour moi, caramel beurre salé et yaourt pour lui.
Il a regardé un film idiot, moi j'ai fait le tour du blog et bouquiné.
Le dimanche, après le skype hebdomadaire avec Swiss Sis, on a préparé le déjeuner pour nos invités de marque, Anaïs et Simon, cabillaud asperges sauce citron, et des petits muffins à la farine de quinoa et graines de pavot. Et pour le dessert, retour chez le glacier Gaston, gaga de glaces: yaourt et banane vanille graines de sésame. Un délice.
Simon est parti rejoindre un copain et Anaïs m'a aidée toute l'après-midi à préparer un album photos sur notre escapade en Transylvanie pour l'anniversaire de Claudia. Merci ma fille !
En gros, je n'ai rien fait de ce qui fait mes weekends, rien rangé ou à peine, rien nettoyé. Je ne peux pas dire que cela m'est insupportable mais j'ai dû contrôler mes pulsions maniaques à plusieurs reprises pendant ces deux jours doigts de pied en éventail. C'était très agréable, rendu plus facile par l'absence de Quentin et de son mètre quatre-vingt cinq à nourrir et de toute obligation sociale. Mais je ne suis pas sûre que je pourrais répéter tous les weekends sur ce modèle zen.
C'est toute une philosophie que d'occuper son temps en se fondant sur « l'être » plutôt que sur « le faire »...Pour ne plus céder aux sirènes de l'hyperactivité, qui est une façon comme une autre d'oublier son angoisse existentielle, il faut un long entraînement. j'avais quelques dispositions, je m'en rendais compte pendant les vacances.
Mais ne pas travailler ne signifie pas « ne rien faire » mais plutôt faire les choses autrement, différemment, plus lentement. En dégustant chaque minute.
Et pouvoir pousser les choses au maximum. Alterner les moments où l'on se rend utile, et les moments où l'on se remplit simplement de la douceur de vivre.
Je te le souhaite.
Bisous sister
¸¸.•*¨*• ☆
Tu verras, c'est divin.
Rédigé par : celestine | 21 juin 2016 à 00:25
Joli commentaire que j'ai lu avec grande attention et que je relirai. Je suis du côté "ne plus devoir travailler" mais je n'ai pas encore atteint l'autre rive intitulée "faire autrement". Merci Celestine !
Nic, bonne idée le blog et j'y ai pensé il y a quelques années .... mais je n'ai pas la Plume Poupart ! Quand je te lis je découvre que tu dis tellement mieux ce que je ressens que je ne le ferais moi-même :-)
Rédigé par : Mimi | 21 juin 2016 à 16:06