La mort, l'amour, la vie.... Les jours se suivent, ne se ressemblent pas mais finalement le cycle de la vie est toujours présent.
Jeudi, on apprenait la mort de ce collègue qui s'est pourtant bien battu contre la sale bête. Un collègue aimé par certains, détesté par d'autres, surtout les femmes qu'il apostrophait vulgairement lorsque, les jours de fête, la bière coulait trop à flot. Une espèce d'ours mal léché qui abritait un grand coeur. C'est lui qui nous fournissait le champagne produit par son frère et sa belle-soeur.
Le lendemain c'est Célestine qui perdait son papa tout doucement, sans faire de bruit.
Vendredi, on rentrait le bois pour l'hiver. Parce que le cycle des saisons est là et qu'il faut bien que ça se fasse. L'Homme, Quentin, JD ont transféré les bûches de La Glanerie à Bruxelles de 18h à 4h du matin. Avant de reprendre la route pour le dernier trajet, ils ont pris un moment pour regarder la nuit sans nuages et traquer les étoiles filantes.
Samedi, c'est une collègue de l'Homme qui se mariait avec l'homme de sa vie après plus de dix ans de vie commune et deux jolies petites filles. La mariée était splendide et personne ne pouvait deviner derrière son sourire la douleur matée à coups d'anti-inflammatoires et qu'en guise de voyage de noces, elle rentre mercredi à l'hôpital pour une lourde chirurgie au niveau du dos.
Dimanche, nous étions invités chez la mamma de Graziella, que nous n'avions plus vu depuis longtemps mais qui ne change pas. A 85 ans, elle nous a préparé un repas de fête tout à l'italienne: la lasagne fatta a casa, les melanzane alla parmigiana, les saltimboccas, les poivrons marinés, le plateau de fromages italiens, les petits fours italiens, le vin italien et la musique italienne. Une immersion dans tout ce qui nous enchante.
Et ce soir, skype avec Swiss'Sis qui revient de loin après une chute de 4 mètres, après avoir glissé d'un rocher et qui s'en sort avec des hématomes un peu partout, une dose massive d'arnica et des sueurs froides rétrospectives dans le dos. Mais comme elle le dit, quand c'est pas l'heure, c'est pas l'heure.
Merci ma sister de citer ma peine.
La vie, l'amour, la mort. Tout est dit dans ces trois mots.
La Vie continue, et après le choc, j'essaie de reconstituer mon caractère joyeux et résolument porté vers la vie.
Je t'embrasse fort.
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Rédigé par : celestine | 15 septembre 2016 à 18:46
Et oui, c'est le cycle de la vie, avec ses hauts et ses bas... Bon week-end Myo.
Rédigé par : Un petit Belge | 23 septembre 2016 à 20:35