2016, annus horribilis. Majoritairement disons.
Une intervention chirurgicale à l'épaule en janvier. Ce qui en soi n'est rien de très important si ce n'est que non seulement, je n'ai pas vraiment arrêté de travailler (honte sur moi) mais surtout elle est à l'origine des deux petites embolies de mai. Qui elles sont à l'origine non seulement d'une grosse frayeur et d'une remise en perspective mais aussi de toute une série de conséquences en cascade, arrêt des hormones de substitution, premières incriminées dans l'embolie, et donc une recrudescence des symptômes de la ménopause dont un début d'alopécie qui me réjouit au plus haut point. Chauve qui peut ! Les problèmes de thyroïde aussi qui finalement se sont avérés des non-problèmes à mon plus grand soulagement après tous les soucis précédents.
Et puis ce mois de mars tragique où l'inimaginable jusque là est arrivé. Les attentats à Maelbeek et à Zaventem où tant de gens ont perdu un proche, un parent, un ami, un collègue et où j'ai perdu Patricia.
Et pendant tout ce temps, tenir le cap, toujours.
Et malgré tout, profiter de ces voyages qui forment la non jeunesse. La Roumanie et plus précisément le Maramures, sublime écrin de verdure aux portes de l'Ukraine, moment d'exception malgré la première embolie dans l'avion (au moins j'aurai testé les bonbonnes à oxygène en plein vol), Porto la charmante, malgré la fatigue accumulée, Vienne l'impériale, magnifique reconversion d'un Bongo offert à Noël 2014, Bergame la surprise, Vérone l'amoureuse et Venise l'éternelle en 3 jours de citytrip avec J. et S. Et puis Paris, toujours Paris avec mes enfants pour mon anniversaire, avec mes sorcières adorées et avec Véro cet automne.
Un été divin, le farniente total en Ardèche, soleil, piscine et bouquins, plein de bouquins. Mon paradis à moi.
Une peur bleue rétrospective pour Swiss Sis, tombée d'un rocher en bord de falaise et sauvée par on ne sait quel à-plat miraculeux en contrebas.
2016, ce sont aussi les 80 ans de Papy, fêtés tous ensemble à Bermicourt non loin de Boulogne sur mer.
2016, ce sont toutes les tentatives avortées d'Anaïs pour trouver un local pour ouvrir son salon de thé, sa déception immense et sa résignation raisonnée après la débandade touristique suite aux attentats. C'est son premier boulot trouvé un mois après avoir renoncé à son projet commercial. Et ma fierté de la voir travailler d'arrache-pied. C'est aussi l'achat de leur premier appartement.
2016, c'est l'année qui voit se concrétiser les efforts de Quentin en une première année réussie du premier coup et son épanouissement dans l'enseignement.
2016, c'est le bonheur de recevoir les félicitations de collègues qui travaillent directement avec Maïté.
Mais 2016, c'est aussi une année gonflée de promesses pour 2017, dont la plus merveilleuse sera sans doute de voir Anaïs et Quentin se transformer en oncle et tante complètement gagas.
Qui ça, grand-mère ? Euh, ça c'est un autre sujet, on en reparlera l'année prochaine, si vous voulez bien......
Annus horribilis pour moi aussi... Mon cher beau-frère mort en janvier, mon dernier fils qui est lui aussi tombé mais sur un rocher dans la rivière, tout le mois de juillet à l'hôpital avec des staphylos, et la peur de ma vie, puis une dépression qui l'a amené sur les rives de la drogue en octobre, heureusement il s'en sort peu à peu, mon père meurt en septembre et ma mère qui sombre dans la folie...
A part ça, tout va bien, hein sister, on se serre les coudes devant l'adversité.
Alors vive 2017.
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Rédigé par : celestine | 01 janvier 2017 à 13:52