Voilà deux-trois semaines qu'à peu près toutes les démarches administratives liées à la succession de mon papa sont terminées. Les comptes sont clôturés, ma maman peut enfin accéder à cet argent bloqué depuis des mois, l'après-papa administratif se met tout doucement en place. Pendant tous ces mois, j'ai fait tout ce que je pouvais pour l'aider dans ce domaine. Pendant tout ce temps, j'ai évité de pleurer ou si peu. Il fallait avancer. J'ai avancé. Aujourd'hui la pression retombe un peu, je baisse un peu la garde et le chagrin me prend par surprise.
Partout. Dans mon bureau, lors d'un bref moment de répit. Dans la rue surtout, quand je marche dans les rues noires et froides. Dans le bus. A la maison, quand personne ne me voit. Aux toilettes. Dans le bain. Bref dès que je suis seule et que je ne dois pas me justifier.
Ce sacré hibou est partout et pourtant il me manque terriblement. Physiquement. C'est difficile à expliquer. Je pourrais en hurler. Mais ça, je ne l'ai pas encore fait. Parce que ni seule dans mon bureau, dans la rue, dans le bus, à la maison où je ne suis jamais seule, un hurlement passe beaucoup moins inaperçu que des larmes qui coulent.
Et que ça ne sert à rien d'importuner les autres avec une peine dont ils ne savent que faire. Le chagrin reste décidément quelque chose de très personnel.
Il m'est arrivé de hurler, seule dans ma voiture.
Et cela fait du bien.
Le deuil est une étape longue et douloureuse.
Je t'embrasse bien fort Nicole.
Rédigé par : Isa | 04 mars 2018 à 23:11
Donnes toi le droit d'exprimer ton chagrin....c'est normal...Bon courage
Rédigé par : manoudanslaforet | 05 mars 2018 à 09:06
Je te comprends et je te serre sur mon coeur.
Oui c'est long...plus d'un an pour moi avant que je puisse regarder une photo de lui sans m'écrouler...et une thérapie pour y arriver, comme tu le sais.
On est des fleurs solides et fragiles à la fois
A tout bientôt sister💜
¸¸.•*¨*• ☆
Rédigé par : celestine | 05 mars 2018 à 10:45
Il y a peu, nous avons eu une grosse grosse frayeur avec un de nos garçons. Passé le contre coup, l'état anesthésié, je me suis retrouvée comme toi à pleurer n'importe quand n'importe où, parce qu'il fallait que ca sorte. Et si tu trouves un endroit, hurle ! Je t'embrasse bien fort.
Rédigé par : ms | 06 mars 2018 à 18:32
@isa: voilà ce qu’il me manque, tiens, la voiture ;-)
@manou: je pense souvent à ta fille, manou....
@cel: je pense que ce sera long, oui...
@ms: ouf, et ça va maintenant ?
Rédigé par : Myosotis | 08 mars 2018 à 22:44