Je ne voulais rien faire. A tout le moins, je ne voulais rien organiser. Joséphine avait mis la barre très haut avec son sublime cinquantenaire écossais. Mais même l'idée d'organiser une petite fête à la maison toute simple me semblait une montagne. Ce n'est pas l'envie qui manquait, seulement l'énergie. Si on l'avait organisée pour moi, je n'aurais pas dit non. Mais tout le monde sait que j'aime bien tout contrôler et personne n'a osé.
Comme simultanément je transmettais mes difficultés à passer ce cap, tout le monde a traduit que je ne voulais pas fêter ce cap. L'Homme en particulier a interprété tout cela à la lettre et m'a répété à l'envi "mais tu as dit que tu ne voulais rien". Rien, point final.
C'est vrai que le jour même, je voulais vraiment rester sous la couette et ne rien faire. Dormir. Dans un silence total. J'y suis parvenue pendant deux petites heures. Entre son départ et un premier réveil où je n'ai pas résisté à regarder mon téléphone. Parmi les messages affectueux, celui de Cat qui me demande si elle pouvait passer vers 11h30. Bien sûr, je n'ai pas refermé les yeux pour ne pas oublier de me lever, m'habiller et être debout au moment où elle passerait. Je ruminais déjà mais comment lui en vouloir de venir m'apporter un magnifique bouquet de mes sorcières bien-aimées. Puis l'Homme m'a invitée à l'improviste à déjeuner. Comment refuser une aussi charmante invitation ? Après ce délicieux moment, il est reparti travailler et je suis retournée deux petites heures..... sous la couette.
Le soir, j'ai réussi à le convaincre de m'emmener au cinéma. Lui qui déteste ça ne pouvait me refuser ça, ce jour-là.
Le lendemain, Anaïs a pris l'après-midi et m'a accompagnée dans mes souhaits d'exposition. Une expo Dali-Magritte que j'ai moyennement aimé et une immersion dans l'univers de Bruegel assez bien faite. Un petit salon de thé avant de rentrer à la maison où tous les enfants m'attendaient pour un apéro surprise et une super idée de cadeau. Une valise. Dans la valise, un dé pour définir le mode de transport - avion ou train -, une boussole pour la direction et un indice pour deviner trois destinations parmi les 24 et puis choisir..... sans dé. J'adore jouer, j'adore voyager, je déteste choisir. Mais ça va venir.
Dimanche, déjeuner en famille chez ma maman et cadeau de mes soeurs et de maman: un très joli pendentif serti de grenats.... verts qui ne me quitte plus et un livre de mon papa ("Je suis sûre qu'il aurait voulu que je te le donne"), le cadeau émotion....
L'après-midi, petits gâteaux (je n'en peux plus) chez ma belle-mère et ma belle -soeur et un cadeau totalement improbable, un magnifique kimono en soie et dentelle, dont je connaissais la valeur au moment d'ouvrir la boîte et qui me laisse totalement interloquée. Moi qui n'enlève même pas mes chaussures quand je rentre chez moi, je ne sais pas trop quand je vais me relaxer en kimono digne d'une star.
Enfin retour au boulot où boucles d'oreilles de l'Atacama (mes premières boucles d'oreille de ces temps de fête!), livres de cuisine et écharpe et foulard m'attendaient avec amour.
Je suis comblée....
Merveilleuse journée !
Tu as été comblée, tu le mérites, sister.
Je rêve de la même petite valise...
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Rédigé par : Célestine | 21 janvier 2020 à 00:09
Quelle belle idée cette petite valise ! Je souris pour le kimono, je serais comme toi et en même temps, c'est tellement joli !
Rédigé par : ms | 21 janvier 2020 à 14:27
Rien de mieux que toutes ces petites attentions et moments partagés.
Bisous.
Rédigé par : Nathalie | 23 janvier 2020 à 20:30
@Cel: je n'ai toujours pas choisi mais cela ne saurait tarder.
@Ms: Je me sens moins seule...;-)
@ Nathalie: oui, c'est le nec plus ultra
Rédigé par : Myosotis | 28 janvier 2020 à 20:28