Jamais en 30 ans, nous n'avons laissé passer le mois de juillet sans partir en vacances, même en Belgique. Nous sommes des juillettistes convaincus. Et voilà qu'un petit bébé, même pas encore né, nous a fait revoir tous nos plans. Et on a bien fait puisqu'il est arrivé... le 1 août.
Nous avons donc dû attendre la fin d'un été qui n'en finissait d'ailleurs pas d'arriver pour enfin partir à notre tour.
Direction Venise, pour changer. Mais cette fois, fini de se laisser mener l'agenda par le bout du nez des avions ou plutôt des compagnies aériennes. L'Homme a décidé de descendre en voiture. Et finalement, comme souvent, ce fut une bonne idée. Les deux jours pour descendre m'ont permis de décompresser doucement. On s'est arrêté dans le Valais, là où on a passé plus de 30 ans d'une partie de nos étés et on a mangé tous nos souvenirs sur la carte, de quoi ne pas se sentir trop bien au sortir de table. Puis on a passé les Alpes et nous nous sommes arrêtés à Bergame où on a retrouvé un restaurant qui n'était, lui, plus tout à fait comme dans nos souvenirs, mais où nous étions bien malgré tout.
Et au troisième jour, Venise fut. On a retrouvé "notre" sous-toiture et sa petite terrasse. Deux jours de soleil pour commencer, deux jours de farniente. Puis retrouver nos différents restaurants préférés de gros gourmets. A force d'aller toujours aux mêmes endroits, on finit par connaître beaucoup de monde et on arrive même à comprendre les liens entre les uns et les autres et se rendre compte que, comme toujours, le monde est vraiment petit.
Retrouver J et S pour 3 jours qui deviennent, comme nous, des habitués des lieux.
Découvrir Sant'Erasmo, l'île qui sert de potager à toute la lagune et sa petite plage improbable.
Et partir à reculons en souhaitant revenir au plus vite.
Retour à la maison pour découvrir avec horreur l'appartement ensablé. Les travaux de sablage de la façade ont démarré et les vitres n'ont pas été bien protégées. Le sable s'est infiltré partout et en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, tout, absolument tout l'appartement s'est transformé en plage. De quoi ruiner quinze jours de détente totale.
Mais on a tout laissé en l'état puisque deux petites frimousses nous attendaient avec leurs mamans pour prendre la route de Disneyland Paris.
Deux jours dans ce monde totalement féérique où on oublie tout, même les appartements sahariens. 30 ans plus tard, la magie opère toujours et j'ai savouré chaque minute.
Voilà, les vacances tant attendues sont finies. On rentre à la plage, je la laisse à l'Homme et je m'en vais garder sa mer maman pendant que sa soeur prend ses vacances à la côte belge ;-).
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