Bon, on ne pourra pas dire que c'était une année très brillante sur le plan général. On fatigue là. Entre les différentes versions du Covid, les inondations et les incendies gigantesques liés au dérèglement climatique, les débats interminables pour ou contre la vaccination, les mesures sanitaires encore plus variantes que les variants eux-mêmes, le calcul compliqué des règles de quarantaine et d'isolement, après l'apparition des premiers symptômes ou après les résultats du test PCR, selon que ce soit le centre de testing ou de tracing qui vous parle, on en perd la boussole et son latin.
A propos de fatigue, je crois que je n'ai jamais été aussi fatiguée. Alors que, paradoxalement, j'économise mes semelles, c'est le moins qu'on puisse dire. Mais l'immobilisme face à l'écran a eu raison de mon énergie et de mon thermostat. En plus d'être en mode zombie, j'ai froid. Je suis en mode zombie frileux. Je peux m'installer le dos au feu avec un plaid sur les épaules, j'ai encore froid.
Bref, une année très pauvre en enthousiasme débordant. Pour tout dire, même pas de vacances d'été dignes de ce nom. On a bien pris deux semaines avec tous les petits et leurs parents ou maman respectifs à la campagne mais en télétravaillant en même temps, et dans une ambiance morose, assortie à la grisaille du ciel.
Il faut dire qu'on ne voulait pas s'éloigner alors que Kerya mettait la touche finale à un petit Maoh absolument à croquer et qu'on ne voulait pour rien au monde rater son entrée sur cette planète.
Alors oui, rien que pour ça cette année valait son pesant d'or. En quatre ans, nous avons agrandi toute notre fortune de 5 petites boules d'amour.
Et les 2 semaines passées avec l'Homme à Venise suivies des deux jours à Disneyland Paris ont, malgré les maudits masques, relevé le niveau de cette année en demi-teintes.
2021 en quelques mots : morose, Maoh, Murano, Mickey Mouse, and there it goes.....