Halloween, olives et contrariétés, le menu de ces deux dernières semaines.
Nous n'avons jamais vraiment fêté Halloween dans notre famille mais depuis que les pioux sont en âge de pouvoir y prendre plaisir, leurs mamans organisent un programme ensorcelé. Anaïs la première avait commencé sur un mode très soft, déguisement gentil, confection de biscuits à thème, activités diaboludiques. Mais cette année, les pioux grandissant, elles se sont lancées à deux dans une préparation démoniaque à grande échelle. Maison playmobil bombée en mauve et orange, personnages de maison hantée, confection de chauve-souris, citrouilles décorées, grand apéro de serpents en pâte feuilletée, de Babybel grimaçants, de seringues de sirop de groseille, confection de biscuits, de tartes aux pommes et surtout grand moment de déguisements, qui en vampire, qui en dragon, en sorcière, en Cruella ou en citrouille. Difficile pour les pioux d'accepter que la fête se termine. C'était tellement ensorcelant !
Nous sommes partis une semaine rejoindre des amis en Italie pour les aider à la cueillette des olives. Hormis le fait que j'avais opté plutôt pour une semaine de télétravail à l'étranger, compte tenu de mon doigt toujours pas réparé, et laissant à l'Homme le soin d'apporter son aide à la cueillette, c'était une semaine très sympa. Se retrouver tous ensemble, les amis, leurs autres amis qu'on ne connaissait pas, d'autres amis d'amis encore qui nous avaient invités pour un repas chez eux, toutes ces nouvelles rencontres que j'appréhende toujours un peu avant se révèlent neuf fois sur dix tellement enrichissantes. Et la nature, là, au milieu de nulle part, est juste époustouflante.
Mais cette belle semaine a été gâchée par une gorge en feu, une bouche en ébullition, et la tête pleine de contrariétés nées la veille du départ d'une dispute encore plus stupide qu'inutile avec ma maman. Je n'avais absolument rien à me reprocher - et pour que moi, la meaculpiste née, je le dise, ce doit certainement être vrai - et elle m'a blessée inutilement. Nous avons donc somatisé notre rancoeur mutuelle pendant toute la semaine pour finir par baisser les armes et sécher les larmes.
Mais une chose est sûre, essayer de contenter tout le monde et de ne blesser personne, c'est se perdre soi-même en chemin. Et je n'ai plus vraiment le temps de me perdre.
Oh comme je te comprends !
Le jour où j'ai compris ça, j'ai arrêté subitement de faire des angines...
Les olives c'était où ? En Toscane ?
Tu en parles si bien.
gros bisous sister
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Rédigé par : Célestine | 21 novembre 2022 à 18:36
Oui, c'est pas toujours facile de s'occuper de quatre générations (en comptant son mari!)... Et malgré mon souhait de me mettre parfois en retrait et de les laisser se débrouiller, j'ai toujours l'impression qu'ils me ramènent au centre, comme si j'étais l'unique point de référence !
Quant à Halloween, je déteste vraiment ! Heureusement, on ne fête pas cela à la maison. J'ai par contre inventé la présence du fantôme Boris dans notre cave à l'occasion d'une discussion sur les sorcières, fantômes et compagnie! J'ai du désamorcer l'affaire et l'envoyer dans un château rejoindre son ami Tristan, car Anna n'osait plus rester dans une pièce toute seule ! Le mantra "les fantômes ça n'existe pas, ce sont des histoires qu'il ne faut pas croire!" ne suffisait plus !
Rédigé par : Nathalie | 24 novembre 2022 à 10:23
@Cel: Oui en Toscane :-). Et elle est divine !
@ Nathalie: Ah, j'avais pas compté le mari, mais maintenant que tu le dis ;-)
Rédigé par : Myo | 06 décembre 2022 à 20:56