Comment expliquer cette fascination pour Disney ? Je ne m'en lasse pas. Je crois que je pourrais y passer un séjour seule, sans avoir à prétexter y emmener des enfants. J'assume. J'assume aussi avoir transmis ce virus à mes deux filles.
Nous ne sommes pourtant pas aveugles ni insensibles aux aberrations totalement en désaccord avec ce que nous aimerions arborer comme valeurs.
La malbouffe à prix d'or est juste intolérable. J'avais préparé pour le premier soir une bonne salade que nous avons introduits en catimini dans nos valises. On a évité au maximum de consommer tout ce n'importe quoi, à l'exception d'une barbe à papa pour 4 voire 6-7, les mamans et moi tenant absolument à "aider" ces petits anges à se dépatouiller avec ce coton sucré.
Le plastique est encore très présent, même si beaucoup d'efforts sont déployés pour le réduire drastiquement. Et nous n'avons pas pu résister à l'achat de capes de pluies pour protéger les moins bien équipés.
Mais il faut reconnaître que l'extrême propreté des parcs, la gentillesse jamais prise en défaut de tous ceux qui travaillent à cette féérie, les moindres détails léchés où qu'on pose les yeux, tout contribue à rendre ce lieu magique.
Alors oui, malgré les cordes de pluie le deuxième jour, malgré les files d'attente interminables, certaines sous la pluie justement, la magie a opéré. Et celle qui a été sage comme une image, celui qui a peur de tout et ferme les yeux par défaut, celle qui n'a peur de rien et réclame toutes les sorcières et les dragons à grands cris et celui qu'il fallait surveiller comme le lait sur le feu, tous les quatre ont eu plus d'étoiles dans les yeux que ne peuvent en distribuer toutes les fées de Clochette à la Fée Bleue en passant par la marraine de Cendrillon.
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