S'il n'y avait pas eu le départ douloureux de Michèle, cette année aura été tellement belle !
Elle a commencé toute en merveille avec l'arrivée d'Amalia, pour tout dire la sixième merveille du monde, le 3 janvier.
J'ai passé le mois de janvier comme un hamster sur une roue pour essayer de finir tout ce que je voulais finir et jusqu'à la dernière seconde, j'ai donné le meilleur de moi-même. Et puis j'ai clôturé 40 ans de carrière, l'estomac noué, le coeur serré, les yeux noyés.
Et la nouvelle vie a commencé. Il m'a fallu une ou deux semaines d'adaptation, surtout en termes de cohabitation permanente avec l'Homme, mais une fois les compteurs ajustés, un nouveau bonheur s'est installé. Je crois que ce qui m'a fait et me fait encore aujourd'hui le plus plaisir dans le nouveau format, c'est le droit de dormir longtemps. Alors bien sûr, pas tous les jours, selon les impératifs du calendrier, mais souvent. Et au bout de quelques semaines, je me suis surprise à ne plus répondre à la sempiternelle question "Comment vas-tu ?" " Bien mais fatiguée" au point que je m'énervais moi-même de cette réponse invariable. C'est fini, je ne réponds plus jamais en fonction de mon besoin de sieste. Et je trouve ça très luxueux.
L'autre luxe est de pouvoir partir en vacances quand on veut ou presque et autant qu'on veut ou presque. Et cette année-ci, nous n'avons pas lésiné sur les kilomètres qui nous ont amenés quatre fois en Italie, seuls ou entre amis. La montagne, par deux fois, un grand étoilé transalpin, autre grand plaisir de l'année écoulée, et Venise l'incontournable.
Et puis le coup de folie, le concert de Stavros Xarchakos, sous l'Acropole à Athènes, sans doute un des plus beaux moments de l'année si pas de ma vie, dans ce registre.
Mais sans doute ce que je chéris le plus au monde, ce sont les moments avec les pioux, seuls ou en groupe, ces deux mois d'été avec eux, un peu, beaucoup, à la campagne, à la mer ou à Disneyland Paris. Je peux regarder inlassablement les photos sur mon téléphone ou relire les billets de ce blog qui les concernent avec délectation pour revivre ces moments-là.
Octobre a vu ma reprise en main en termes d'activité physique et j'ai le meilleur coach de la planète. Ce n'est pas parce que c'est mon fils que je le dis mais il est le meilleur pédagogue qui soit. Et je n'ai pas l'intention de m'arrêter en si bon chemin. Dommage que son père ne soit pas aussi discipliné et disposé à passer le seuil d'une salle de sport.
En somme, une année sous le signe de la famille, de ma tribu, de mes pioux, des amis, de la musique, du soleil, des vacances, des bouquins.... S'il n'y avait pas les petits bobos insignifiants à la main, aux genoux, aux poumons et le reste du monde qui part en sucette, 2023 a été une année magnifique !
Et 2024 s'annonce joliment.
Quel bonheur de lire de la positivité de bon matin !
C'est un vrai bonheur.
Et ce bilan de ton année a quelque chose de profondément réjouissant. Tant de gens ne savent que se plaindre, notamment de l'arrêt du travail qu'ils prennent comme une punition...Je te l'avais dit, que c'était du bonheur en confiture, la retraite.
Big kisses sister.
❤️❤️❤️
Rédigé par : Célestine | 02 janvier 2024 à 12:02
Belle et heureuse année à tous !
Rédigé par : Nathalie | 11 janvier 2024 à 10:08