Un joli dimanche de Pâques ensoleillé et chocolaté, avec des pioux enchantés mais malheureusement sans mini-Oona et sa maman qui sortaient d'une hospitalisation de 3 jours en raison d'un vilain virus. Evidemment, elle n'aurait pas participé à la chasse aux oeufs (à 6 semaines, ce serait un rien prématuré) mais sa maman, elle, a dû renoncer au plaisir de voir son aîné participer à sa première vraie chasse.
Après ce beau moment, retour au bercail, préparer les valises pour deux semaines à Venise, tout heureux à la perspective de ce moment à deux. Le lendemain matin, l'Homme charge les valises dans le coffre, je prépare le pique-nique pour la route. Voiture chargée, il revient et prend un médicament pour calmer la toux qui va lui compliquer la route. Dans la minute qui suit, il le rejette violemment, frissonne et fait une poussée d'urticaire géant sur tout le corps. Et très vite, il n'arrive plus à respirer correctement. Sa détresse respiratoire prend une telle ampleur que je n'ai plus d'autre choix que d'appeler une ambulance.
Je suis tombée sur un message d'attente qui n'a probablement pas duré plus de 3 à 4 minutes mais cela m'a paru une éternité. Je ne le quittais pas des yeux et mon stress augmentait au fur et à mesure qu'il respirait avec difficulté et que je restais en attente. Mais dès que je suis entrée en contact avec le service d'urgence, je me suis légèrement détendue. L'interlocutrice m'a posé quelques questions très précises et les ambulanciers sont arrivés dans les dix minutes. Sans stress, sans avoir l'air de se presser, ils se sont occupés de lui et l'ont emmené vers l'hôpital le plus proche.
Une fois pris en charge aux urgences, je n'ai plus pu l'accompagner et je suis restée trois heures sans nouvelles. Au bout de trois heures, j'ai enfin pu le voir. Il a fait un choc anaphylactique assez sérieux. Ils l'ont encore gardé encore trois heures de plus pour vérifier s'il ne faisait pas d'effet rebond, puis il a pu rentrer à la maison.
Nos enfants ont été magnifiques pendant ces heures difficiles, et mes soeurs m'ont également soutenue à distance. Cela m'a fait beaucoup de bien de communiquer avec les uns et les autres pendant que j'étais dans le flou absolu.
Tout s'est bien terminé mais j'avoue que cette fois, j'ai eu peur. Oh pas longtemps, le temps de l'attente des secours; après, je le savais en de bonnes mains. Mais les quelques minutes d'éternité m'ont rappelé que nous n'étions hélas pas éternels.
Le lendemain, il a voulu prendre la route et aujourd'hui nous voilà à Venise à nouveau. Plaisir inégalé.
Je comprends votre stress. Amusez-vous bien à Venise.
Rédigé par : Mme Chapeau | 06 avril 2024 à 07:50
De temps en temps, la vie nous rappelle qu'elle est fragile...qu'il faut en prendre soin et profiter des bonheurs qu'elle nous offre.
Heureuse de savoir que tout va bien et que vous êtes dans votre ville de coeur, tous les deux.
Rédigé par : Nathalie | 18 avril 2024 à 09:28
Merci Mme Chapeau et Nathalie !
Rédigé par : Myosotis | 19 avril 2024 à 21:52