* Je suis allée manger avec "les garçons". Mon équipe était essentiellement féminine à l'exception de ces trois là. La dernière fois qu'on avait déjeuné ensemble, il y a déjà plus d'un an, on était beaucoup plus nombreux et je n'ai pas pu "profiter" d'eux comme je l'aurais voulu. Là, nous n'étions que nous quatre et c'était parfait. C'était les collègues les plus bas de l"échelle mais les plus dévoués, les plus orientés solution, les plus vrais et disons-le, les moins chiants. Le dernier jour, quand j'ai quitté pour de bon le bâtiment, en larmes, l'un deux m'a aidée à amener le reste de tout mon bazar à la voiture de l'Homme qui m'attendait en bas et a crié "je t'aime" quand la voiture a démarré. Dit comme ça, ça peut paraître très chelou mais c'était juste un cri du coeur spontané et sincère. J'ai passé un très bon moment avec eux et je ne veux plus attendre un an avant de les revoir.
* On a visité une maison du XVIIème siècle, à l'origine entrepôt le long des quais de la Senne à Bruxelles. On est bien où on est mais il y a quelques bémols. Le parking précaire, l'âge avancé de notre voisin qui occupe la maison arrière et dont les yeux plongent directement dans notre cuisine - il peut me dire par exemple qu'on mange vraiment beaucoup de fruits (sic) -. Le jour où il nous quittera, on ne sait pas qui comptera nos calories. Et quelques autres fausses notes mais rien de trop compliqué jusqu'ici. Cette maison cochait en théorie les bonnes cases concernant ces bémols. Un garage, un jardin, pas de voisin plongeant. Elle offrait en plus beaucoup de lumière, et un salon sous une charpente de bien dix mètres de haut. Magnifique. Mais des escaliers que mes genoux ont tout de suite détestés et des travaux d'embellissement que ma patience a tout de suite refusés. Dommage, pour une fois qu'on trouvait quelque chose qui nous permettait de rester à Bruxelles.
* On a continué à vider quelque peu les armoires de Mamy L. Le plus dur a été d'éliminer les vêtements. L'Homme voulait faire vite pour ne pas s'appesantir. Ce que j'ai fait évidemment. Et les larmes sont montées. La robe qu'elle portait à notre mariage, celles qu'elle portait à telle ou telle occasion, son manteau en fourrure synthétique mais qui faisait tellement d'effet et qu'elle m'avait prêté pour un bal russe.... L'Homme avait raison, il valait mieux faire vite.
* Swiss Sis est revenue pour dix jours de vacances et a ramené deux demi-roues de fromage. On a rassemblé tout le monde autour d'une raclette d'été. Un vrai régal dans tous les sens du terme. On a terminé la soirée autour d'un brasero et d'un verre de rhum ou de whisky selon affinités. Tout le monde a apprécié.
* On est retourné dans ce petit resto qui monte, qui monte délicieusement. Il est installé dans une ancienne boucherie des années 40-50, classée, magnifique, qui se trouve être la boucherie où allaient mes grands-parents, dans le même pâté de maison. Ma marraine, leur fille cadette était très amie avec la fille du boucher. Moi, petite, je m'accoudais à la fenêtre de la cuisine de ma grand-mère pour guetter ma marraine et sa copine dans le jardin du boucher. Ce soir, je me suis échappée un instant aux toilettes et la fenêtre sur le jardin était ouverte. Je suis restée bouche bée et yeux écarquillés sur la fenêtre de la cuisine de ma grand-mère. J'aurais pu rester là des heures. Mais j'ai bien dû redescendre rejoindre les autres convives. Alors j'ai vite pris une photo pour garder ma grand-mère encore un peu avec moi.
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