Rédigé à 09:22 dans anniversaires, Cordon ombrellical | Lien permanent | Commentaires (4)
Aurais-je pu imaginer il y a un an que ce petit bout de femme prendrait tant de place dans ma vie, dans mon coeur ? Aurais-je pu croire un seul instant que l'Homme qui ne jurait que par mes beaux yeux allait un jour m'avouer, un rien penaud: "La seule dont tu pourrais être jalouse, c'est elle !" Aurais-je pu penser que je me ficherais du statut de grand-mère comme d'une guigne pourvu que je la voie souvent - elle et son petit Jules de cousin ?
Ces petits pieds qui essayent de s'ancrer dans le sol pour ne pas vaciller, ces petites mains menues aux petits doigts qui pincent délicatement les petits bouts de banane ou de mie de pain pour éviter qu'ils ne lui échappent, ces petites joues que je ne peux m'empêcher d'embrasser et de grignoter, ce sourire qui me fait fondre, ces yeux merveilleux qui vous rendent complètement accro.
Je mesure ô combien ma chance de la voir si souvent et je remercie ses parents de m'offrir ces moments-là.
Cette ensorceleuse fête aujourd'hui le premier anniversaire de son arrivée sur cette terre et on se demande comment était la vie avant.
Rédigé à 22:05 dans anniversaires, Cordon ombrellical | Lien permanent | Commentaires (6)
Ah, on peut dire qu'elle les porte joliment ses quatre-vingts printemps. C'est une petite souris encore bien verte qui court toujours, n'est jamais rassasiée de culture, d'expositions, de concerts et surtout surtout, depuis l'envol du Hibou, de cinéma. Elle voit au moins un film par jour, le plus souvent à la cinémathèque, mais aussi au cinéma ou à la télé. Insatiable.
Je sais de qui tenir, je suis ses traces et si je peux arriver à son âge dans le même état de santé, je serai tout aussi assoiffée.
Cette petite souris a une mémoire d'éléphant. Elle peut me dire ce que j'ai fait le 19 septembre 1975 et me donner le temps qu'il faisait. N'essayez pas de tromper cet éléphant, elle ne s'en laisse pas compter.
Cette jolie souris est aussi une tête de mule. Si elle a décidé quelque chose, vous pouvez danser le chachacha sur les mains, rien n'y fera. Elle sait ce qu'elle veut - et ce qu'elle ne veut pas - et qui l'aime la suive.
Pour la fêter, on a réuni toute la trHibou autour d'elle, dans une grande maison dans les Vosges. Dans quelques années, elle pourra vous assurer que le weekend du 21 et 22 avril 2018, il faisait un temps magnifique, qu'elle a passé un joli moment avec ses trois filles, ses gendres charmants, ses petits-enfants et consorts et ses deux arrière-petits-poussins, que tout le monde était en mode détente, pétanque, billard, tennis, farniente, couvertures dans l'herbe, bébés suspendus en maxi-cosi aux branches d'un tilleul, qu'elle a reçu en cadeau bonus un kaleidoscope, symbole de sa vie aux multiples facette et de ce qu'elle est au propre et au figuré: une jolie image à regarder. Et à écouter.
Rédigé à 22:04 dans Ailleurs, anniversaires, Cordon ombrellical, Fa mi à do ré | Lien permanent | Commentaires (3)
Lundi: 1 janvier. Réveil un peu difficile mais heureuse de la veille. Les enfants autour de la table, la princesse qui termine avec nous les dernières heures de sa première année sur terre. Heureuse de l'ambiance autour de la table, heureuse de les voir heureux, tellement reconnaissante à JD, Simon et Kerya de les rendre heureux. Traditionnelle choucroute du 1er de l'an chez Maman, la courageuse, qui a tenu à maintenir la tradition, même si son compagnon de fourneaux n'est plus là pour l'aider. Elle était délicieuse et revigorante. Et tellement chaleureuse. Puis pour terminer la tournée, petits gâteaux chez Mamy L., ravie de nous voir, nous, mais surtout la princesse, qu'elle n'a pour ainsi dire pas lâchée. Enfin retour à la maison, faire la vaisselle des 24 verres de la veille. Et puis, hop au lit !
Mardi: Dernière journée de congé déjà. Comme le temps est passé vite ! J'essaye de profiter au maximum de cette journée. Déjà, pour la première fois depuis le début de ces vacances, j'ai dormi jusqu'à dix heures. Grasse mat' exceptionnelle. Pour le reste, on a fait un peu de rangement, un peu de repassage et on s'est envoyé deux films, The Queen et .... impossible de me rappeler le nom du deuxième.....
Mercredi: Badminton or no badminton tonight ? J et S sont en Italie. M est cloué au lit avec une gastro. On décide donc de faire l'impasse et de rester tranquillement à la maison. C'est bien aussi.
Jeudi: Deuxième jour et déjà fatiguée. Je ne suis plus très motivée. Le boulot est devenu très procédurier et je n'aime pas ça. Une partie de mon boulot, c'est aussi de motiver les troupes et sans motivation, c'est aussi efficace que de faire prendre une mayonnaise avec une plume. A midi, j'ai fait un saut chez le coiffeur. Pas très malin non plus, un jour de crachin qui s'insinue sous le parapluie. Sur le chemin du retour, j'ai acheté 4 pralines avec l'idée d'en manger une par jour. A 16h, je les avais mangées toutes les 4. J'ai aussi acheté un petit plant de jasmin pour me faire oublier la grisaille de l'hiver. Enfin, le soir, j'ai repris le chemin de la salle de sport et j'ai dégusté grave. La remise en forme est impérative.
Vendredi: Fin d'une courte semaine. Soirée tranquille au coin du feu à rêver aux prochaines vacances d'été. Maïté nous annonce la destination de son cadeau de 30 bougies programmé pour l'automne prochain et on se voit déjà en train d'aller chercher Sappho à la crèche tous les soirs pendant deux semaines. Petit bonheur en perspective après avoir reçu plus tôt dans la soirée sa première vidéo de rires aux éclats.
Samedi: Soldes habituels dans le seul et unique magasin où je vais depuis 25 ans à cette période de l'année (je déteste les soldes dans les magasins où on doit faire son choix par terre, vu que tout le monde profite de cette période pour se comporter de manière non civilisée et jette tout ce qui ne plaît pas au sol). Pour la première fois, et même si comme toujours, la propriétaire de la boutique me fait essayer la moitié du magasin, je suis ressortie avec une petite pièce. Je deviens sage. Le soir, on pensait être 4 autour d'une lasagne maison, puis finalement deux autres se sont rajoutés et enfin les deux derniers qui ne faisaient que passer pour dire bonjour en fin d'après-midi, ont changé d'avis à la seule évocation de la lasagne. Autant dire que j'ai passé un délicieux moment. Cette tribu fait tout mon bonheur.
Dimanche: Blanquette et galette chez Mamy. Je lui suis tellement reconnaissante de maintenir la tradition. J'ai été gâtée par avance pour mon anniversaire, un collier, des boucles d'oreille, un petit carnet "La marchande de prose", un marque-page avec une petite perle, un livre sur Vivaldi à Venise, Alma Viva dédicacé par l'auteur, un bon pour un soin visage chez l'esthéticienne japonaise de Mamy où je rêve d'aller, sans jamais trouver le temps de prendre un rendez-vous, une pochette brodée au point de croix à l'ancienne, et... le It Book de Cachemire et Soie, épuisé depuis si longtemps. Vraiment gâtée.
Et puis, ce moment tellement inattendu. Mamy devient reine, alors qu'elle ne pourrait même plus dire à quand remonte la dernière fois, et la fève, contre toute attente, est un .... Hibou, le surnom donné à mon papa. Grosse émotion pour tout le monde autour de la table. Moi qui ne crois pas à ce genre de signe, j'ai beau retourner la question dans tous les sens et chercher une explication rationnelle, je suis fortement ébranlée.
Papa, s'il te plait, envoie d'autres signes, c'est vraiment très chouette !
Rédigé à 21:11 dans anniversaires, C'est de saison, Cordon ombrellical, Fa mi à do ré, Petites douceurs | Lien permanent | Commentaires (5)
Nous revoilà donc à la maison et au bureau. Je ne trouve plus le temps de venir ici. Mais l'envie est toujours présente.
Nouvelles du front en vrac:
Mamy L. est toujours à l'hôpital. On l'a retrouvée samedi en bonne forme, avec une petite dizaine de kilos en plus, avec une sortie programmée pour le mardi matin. Et puis patatras, le lundi, retour à la case départ, the bacteria strikes back. Sortie annulée, la revoilà isolée, les visiteurs tenus de se déguiser en grands tabliers jaunes, et les bébés et femmes enceintes priés de ne plus se présenter à la porte de sa chambre. Après une semaine d'antibiotiques killers, elle peut enfin quitter l'hôpital pour un centre de revalidation où elle suivra un entraînement intensif pour retrouver des forces suffisantes pour rentrer chez elle. Mais la bactérie est tapie dans l'ombre et n'attend qu'une petite faiblesse pour sévir à nouveau. Et puis bingo, retour à la case départ en passant par les urgences. Décompensation cardiaque, eau dans les poumons et on repart à zéro. Une partie du poids gagné est perdue, l'appétit est au plus bas, chaque bouchée est le prix de négociations. Un pas en avant, deux pas en arrière.
Vovo, le grand-père de Simon, a été admis en soins palliatifs et n'arrive ni à vivre ni à mourir, dans cet entre-deux si difficile à vivre pour lui certainement mais aussi pour tous ceux qui l'aiment et souffrent de le voir souffrir, à la fois toujours là et déjà parti.
On a fêté l'anniversaire du petit dernier. C'était l'occasion de les retrouver tous les huit autour de la table et on n'a pas boudé notre plaisir.
On a eu l'occasion de faire notre premier baby sitting. Pendant une courte période d'éveil, nous nous sommes retrouvés tous les deux face à face, à table, en train d'admirer - et de gagatiser surtout - la petite merveillle qui pédalait sur le dos entre nous. Un pur bonheur.
Anaïs s'arrondit tout doucement au rythme où Maïté perd ses rondeurs. Le petit cousin de Sappho est en bonne voie et la dernière échographie a confirmé qu'il avait tout ce qu'il faut, là où il faut.
Retour au bureau où j'étais à nouveau attendue à bras ouverts. Et pour un mois d'août, il y a un travail de ouf ! Même pas le temps de ranger un peu.
Ce mois d'août s'étire en clair-obscur, au sens propre comme au sens figuré. Petite lumière dans ce paysage un peu sombre, il semblerait que la préparation magistrale à base de mélatonine et de valériane que m'a prescrite le médecin finisse par avoir raison de mes insomnies. Depuis le temps que ça dure, cela valait la peine d'être mentionné. Et la dernière scintigraphie des poumons montre qu'il reste encore quelques traces de l'embolie mais avec une légère amélioration malgré tout. Que demander de plus ?
Rédigé à 13:29 dans anniversaires, Cordon ombrellical, Moi, je | Lien permanent | Commentaires (3)
Il a eu exactement la fête qu'il voulait: ses enfants et quelques amis, bons vivants, aimant cuisiner, manger et déguster un bon vin. Il a eu la chance d'avoir un cadre de rêve qui s'est offert à lui. Véronique et Olivier ont fermé pour lui leurs chambres d'hôtes et il a pu, grâce à eux, mener la vie de château en pays de Loire.
Il a désigné deux chefs en cuisine: une fille pour une brigade de filles en charge de l'entrée, un garçon pour une brigade de garçons pour le plat principal. Et une oeuvre commune pour le dessert.
Toujours avec l'aide précieuse de Véro et Olivier, on a coordonné l'approvisionnement des matières premières, la location de la vaisselle, la visite d'un château et de ses caves pour le samedi matin, un grand jeu de devinettes pour l'après-midi et un concert de sonneurs de cors pour le soleil couchant.
Les filles dans une cuisine, les garçons dans l'autre se sont activés autour de courgettes poêlées aux amandes fraîches, poudre de curry, menthe poivrée et Serrano, d'une crème de petits pois frais et de St Jacques juste tièdes, beurre au citron vert pour les unes et d'un navarin d'agneau aux petits légumes de printemps pour les autres. Et la mousse au chocolat parfumée au thé matcha, le semifreddo au gingembre et la soupe de rhubarbe ont complété le tout avec délice.
Il était vraiment heureux. Et malgré le stress lié à toute cette organisation, j'ai fini par profiter du moment et du bonheur de mon sexy.
Rédigé à 21:29 dans anniversaires, Friends, Love affair | Lien permanent | Commentaires (3)
On ne peut pas vraiment dire que les jours de cette semaine se sont ressemblés mais chaque jour, à sa manière, m'a fait vibrer intensément. Pour le meilleur et le moins bon, pour des joies immenses, des bonheurs inattendus, des découvertes qui vous font monter les larmes aux yeux, d'autres qui vous font pleurer de rire, et enfin des moments plus difficiles. Mais le moins qu'on puisse dire, c'est que c'était une semaine où l'on a vécu.
Samedi: Anaïs nous envoie la photo d'une jolie bague accompagnée d'un message à tous les cinq: "J'ai dit oui !". Personne ne réagit, tout le monde croit qu'elle nous montre la jolie bague qu'elle a reçue et qu'elle fait de l'humour à deux balles puisqu'on sait tous bien qu'elle et Simon n'ont aucune intention de se marier. Mais on perçoit au fur et à mesure des échanges qu'elle se vexe que personne ne la prend au sérieux et on finit par douter. Maïté est avec nous et on décide de l'appeler. Et de fait, c'est tout sauf une blague, c'est une bague et une demande en mariage. Alors, on ne peut pas dire que nous ne sommes pas heureux, un bébé en construction, un mariage en préparation, des enfants heureux font des parents plus qu'heureux.
Dimanche: On passe la journée en cuisine puis on fête Anaïs à huit autour de la table. Encore un de ces moments qui nous rend si heureux.
Lundi: Au risque de me répéter, je n'échangerais pour rien au monde ces journées d'anniversaire passées avec mes filles. Je voudrais en faire autant avec Quentin mais avec un anniversaire fin juillet, nous sommes toujours en vacances, jusqu'à récemment toujours avec lui et l'occasion d'une journée mère-fils ne s'est jamais vraiment présentée. Mais j'adore cette journée de pause rien qu'à deux.
Mardi: Rencontre avec un médecin que Joséphine m'a recommandé. Première fois depuis longtemps que quelqu'un m'écoute pendant une heure et demie. Et ce temps est inestimable. Le soir, Reines de Pique au théâtre. Deux vénérables monuments des planches, comptabilisant l'une et l'autre plus de 50 ans de théâtre, ont tenu la scène et le public émerveillé pendant deux heures ininterrompues. Sublime.....
Mercredi: Je suis en pleine saison d'évaluation de chaque membre de mon équipe. En général, le dialogue qui précède la rédaction d'un rapport d'évaluation se passe plutôt bien, vu que la plupart sont quasi irréprochables. Mais aujourd'hui, la difficulté consistait à dire à quelqu'un dont la confiance en soi est assez défectueuse que son côté grincheux et revendicateur permanent me mettait dans un état d'exaspération de plus en plus difficile à contenir. Après deux heures de conversation pénible, elle est repartie dans son bureau. De ma fenêtre, je vois sa fenêtre. J'ai vu le cordon du téléphone en traction et un mouchoir dans une main. J'ai compris qu'elle pleurait. J'ai pris mon courage à deux mains et je suis allée la voir pour reprendre notre dialogue de sourds....
Jeudi: Cosi fan tutte à l'opéra-cinéma accompagné d'une chorégraphie de AnnaTeresa De Kersmaeker. Nous avions vu son dernier spectacle et nous avions détesté. Le premier quart d'heure de Cosi fan tutte, on a tous les deux pensé qu'à l'entracte, nous serions partis. Et puis, soudain, tout s'est emballé et notre coeur a suivi. Elle avait dit dans une interview précédant le spectacle qu'elle ne voyait pas ce qu'elle aurait pu faire après cela, tant sa chorégraphie était aboutie. Et elle avait raison. La combinaison de la musique, des chanteurs et des danseurs était totalement inattendue, émouvante, transportante et inouïe. J'ai adoré.
Vendredi: Dernier spectacle de la semaine. Deux heures de one woman show, deux heures de rire ininterrompues. Une ancienne avocate qui met en scène des moments vécus de sa vie de barreau et décape notre société belge, bruxelloise et brabant wallon. Hilarant !
Rédigé à 20:59 dans anniversaires, Arte, bizness, Moi, je, Musique | Lien permanent | Commentaires (1)
Et c'est déjà la fin de janvier.....
Lundi: Et voilà, les boules de Noël, les guirlandes, la crèche, toute la magie de Noël est retournée dans sa boîte et le feu dans la cheminée est perdu sans le scintillement de son ami le sapin. Le salon est un peu triste et il va falloir attendre onze mois avant de retrouver ces moments d'enfance.
Mardi: Au théâtre ce soir. On joue Antigone, oui mais Antigone de Sophocle. Je ne connaissais pas cette version. Mon Antigone à moi, celle que j'aime et que j'aurais tant voulu jouer, adolescente, alors que mes cheveux longs ont poussé les professeurs à me faire jouer Ismène, à mon grand dam, c'est celle d'Anouilh. Et le Créon de Sophocle m'a prise par surprise de tant de crétinerie et de suffisance alors que celui d'Anouilh est si humain, si rongé de doutes. Un angle différent donc, pas mauvais, mais différent.
Mercredi: Réveil à cinq heures du mat'. Ma belle-soeur appelle l'Homme parce que Mamy n'est "pas comme d'habitude". Et de fait, elle n'est plus elle-même, mentalement incapable de se rappeler sa date de naissance ou de lire l'heure, le regard dans le vide, perdue à l'intérieur de ses pensées, physiquement incapable de marcher, une vraie poupée de chiffons. Bien sûr, on a tout envisagé, essayé d'organiser le futur immédiat dans cet état de fait. On ne pouvait pas imaginer qu'une infection sérieuse pouvait engendrer à elle seule un tel état de confusion. Une journée tout aussi confuse elle-même.
Jeudi: On the move. Après dix ans dans les mêmes bâtiments, le bureau déménage et revient vers le centre-ville. Fini la commune plus verte, les rues calmes, et .... la vue sur l'autoroute. Je trie, je jette depuis une semaine et aujourd'hui je ferme mes caisses. Avec beaucoup de nostalgie. Comme chacun sait, je déteste fermer les portes.
Vendredi: Après 48 heures d'antibiotiques, on commence à voir un léger mieux chez Mamy mais on est encore loin du compte. Moi, je rentre dans mes nouveaux appartements. Je suis gâtée, mon bureau est grand et j'ai pu garder la table ronde que j'aime tant pour les réunions. J'ai réussi à vider toutes mes caisses mais résultat des courses, je me suis cassé le dos. Anaïs et Simon ont passé la soirée avec nous et nous avons cuit les gâteaux pour l'anniversaire de Clara.
Samedi: Matin coiffeur, j'ai de plus en plus de mal à me regarder dans le miroir les cheveux mouillés. Mon crâne apparent en transparence me désole et je ne sais toujours pas comment y remédier ou comment limiter les dégâts. Maité est venue passer l'après-midi pendant que l'Homme bricole des installations pour sa maman et que JD est au cinéma voir un film que Maïté n'aime pas. Elle s'est mise en tête de fabriquer des petits animaux en laine cardée pour son bébé et c'est tout simplement magnifique. Elle m'a laissé son premier essai, un panda super mignon. Le soir, l'Homme assure tout seul la construction du gâteau pour Clara, un super minion. Mignon, non ?
Dimanche: Journée d'anniversaires. Celui de Clara l'après-midi puis le dernier des miens, moi qu'on fête tout au long du mois de janvier, chez ma belle-soeur, qui a tenu à maintenir la fête malgré l'alerte de mercredi. Mamy a fait bonne figure malgré une fatigue évidente. Et dans la journée, on a enfin réservé une maison de vacances en Normandie pour deux semaines en juillet. Un joli jardin anglais, une jolie maison, des bouquins, des chaises longues, et..... une jolie petite fille à découvrir.....
Rédigé à 21:58 dans anniversaires, bizness, Fa mi à do ré | Lien permanent | Commentaires (4)
Mardi: Concert avec Mamy. Un moment d'exception. Jordi Savall fait partie de ces musiciens qui ne laissent personne indifférent. On aime ou on n'aime pas. Mais quand on aime la musique baroque, la viole de gamme et les musiques du monde, on ne peut pas rester insensible à ses concerts à thème. Cette fois, il nous a emmenés sur les routes de l'esclavage. Entre plusieurs épisodes allant du début de l'esclavage à son abolition, récités par Kassé Mady Diabaté, il a alterné les morceaux de musique latino-américaine, mexicaine, colombienne et brésilienne et les morceaux de musique d'Afrique Noire au rythme de la kora et du chant de griot. Juste sublime.
Mercredi: C'était l'anniversaire de Patricia, le premier qu'elle ne fêtera pas. On était quelques unes à s'en souvenir au bureau et à ne rien dire parce qu'il ne servait à rien de s'épancher. Mais chacune savait que l'autre savait et on se parlait avec les yeux. Et on s'est embrassées le soir par sms pour ne pas craquer.
Jeudi: Et voilà j'attends une petite-fille. Non, non, bien sûr, je ne suis pas enceinte, j'ai largement dépassé la date de péremption mais Maïté et JD attendent un petit baby et ils ont appris ce jeudi que c'est une petite fille. On a fait une petite téléconférence à midi entre filles pour se réjouir de ces histoires de filles. Je reviendrai plus tard sur cette histoire de mère-grand (!) mais je suis tellement ravie pour elle que je fais en sorte d'oublier la galette et le petit pot de beurre e tutti quanti.
Vendredi: une soirée sous le signe du rire, de l'amitié, d'un dîner plus que parfait et d'un peu trop de vin. Dix amis autour de la table, une ambiance détendue, des fous rires et de la tendresse. Un si joli moment.
Samedi: de nouveaux fous rires avec Quentin, Maïté, l'Homme et JD déclenchés par des jeux de mots déchaînés, en cascade et sans queue ni tête mais tellement drôles. Le soir, un dîner pour mon anniversaire par J. et S. qui me gâtent chaque année et cette année encore plus que d'autres quand on sait à quel point cette fin de semaine n'a pas été drôle du tout pour ma Joséphine. Et toujours les petits plats dans les grands, même quand elle fait simple.
Dimanche: Gros cadeau de Simon et Anaïs venus réparer l'ordinateur tombé dans le coma jeudi soir. L'Homme était totalement démuni sans son amie la Pomme mais ce midi il a retrouvé le sourire.
Rédigé à 20:19 dans anniversaires, Cordon ombrellical, Friends, Musique | Lien permanent | Commentaires (2)
Une si belle journée qui s'achève....
Une journée à ne rien faire, le luxe suprême.
Me lever à une heure décente, parce que tiraillée par la faim mais me recoucher ensuite et me rendormir, quel bonheur. Ne même plus entendre les petites clochettes qui annoncent les souhaits d'anniversaire qui s'égrènent dans les différentes messageries et avoir le plaisir de les découvrir au réveil. Recevoir quelques coups de fil d'irréductibles des nouvelles technologies. Se faire couler un bain mousseux à souhait. Recevoir un appel de Fille aînée qui renonce à passer l'après-midi mère-filles pour des raisons indépendantes de sa volonté. Et puis, il est déjà midi. Que c'est gai de ne rien faire.
Je prépare une petite salade pour fille n°2 qui ne renonce pas à l'après-midi de congé. Toujours le même farniente au programme. Musique à fond, playlists qui ne peuvent décemment être écoutées que par elle et moi, la ringardise à l'état pur mais totalement assumée, ou alors la Grèce rébétique ou même le folklore de la péninsule ibérique à plein tube. Un peu d'exercice physique pour se donner bonne conscience.
Et un dîner risotto champagne plutôt sympathique. Même si le champagne, en fait, je ne peux plus le voir. Je devrais d'abord passer par une cure de déchampagnisation et peut-être qu'ensuite, on pourra reconsidérer le pétage de bouchon.
C'était une belle journée, je vais me coucher, heureuse et comblée.
Rédigé à 22:51 dans anniversaires, Moi, je | Lien permanent | Commentaires (7)