Weekend festif veut dire plein d'étoiles dans la tête mais gros désir de couette le dimanche soir.
Vendredi soir: soirée Maxime Le Forestier chante Brassens. Deux heures exquises. A vrai dire, j'aime Le Forestier mais j'aime encore plus Brassens. Quelques chansons très connues, d'autres moins grand public mais à notre répertoire malgré tout et quelques pépites découvertes. Pur bonheur.
Samedi: Visite guidée de l'Aegidium, une salle de fêtes, cinéma, salle de bal, des années 20, rachetée par l'Eglise en 1950 et complètement laissée à l'abandon à partir des années 70. L'ensemble est dans un état de délabrement avancé mais avec un peu d'imagination, on peut y retrouver la beauté du lieu d'il y a 100 ans et pour nous, raviver les souvenirs des années 78 à 82 où il était encore possible d'y organiser des soirées estudiantines malgré l'abandon du lieu. Parmi la quinzaine d'amateurs de ce type de visite, on devait être les seuls à avoir des étoiles dans les yeux, et pas seulement à l'idée des 5000 ampoules électriques que comptait ce palace à sa création.
On a ensuite récupéré les deux princesses pour l'après-midi et la soirée. Tout s'est passé comme sur des roulettes à l'exception de la nuit. Pour la première fois depuis longtemps, elles ont très mal dormi. Les premiers beaux jours ont fait leur apparition et tout le monde était de sortie en ville. Et je peste tout le choléra du monde sur cette engeance de piétonnier qui nous rend déjà la vie si difficile au quotidien diurne. La nuit, ce n'est que cris avinés, gloussements de poules idiotes, chants criards et faux par dessus le marché, braillements et beuglements, sirènes et alarmes. Dès que le temps s'adoucit, du jeudi au samedi, c'est toujours le même cirque. Et je regrette amèrement le temps où le seul ronron des voitures nous berçait. L'une est restée éveillée de 1 à 2 heures du mat', l'autre, la plus exigeante en heures de sommeil, de 1 à 3 heures. Et moi probablement encore une heure d'insomnie de plus après avoir enfin réussi à fermer ses jolis yeux.
Dimanche: Alors, oui, préparer un repas pour 13 le lendemain c'est un peu rock'n roll. Heureusement, ils sont arrivés un peu plus tôt et m'ont aidée à finir tout ce qu'il fallait pour fêter dignement l'anniversaire d'Anaïs. Mais forcément, le soir, on s'écroule comme deux vieux chevaux. Et j'ai à nouveau la sensation de ne pas en avoir profité assez, malgré tous les câlins reçus. Mention spéciale pour Sam Sam, venu me chercher dans la cuisine par sa petite main "Viens Bonnie, c'est l'heure du petit 'apéro...". Bien sûr, je ne savais pas qu'on lui avait demandé de ne pas toucher aux petits toasts avant que tout le monde soit là et que je manquais dans le tableau. Ça remet un peu sa sollicitude en perspective mais je préfère y croire..... :-)
L'avantage, c'est qu'après un week-end comme celui-là, pas franchement reposant, bien que très étoilé, tu n'es pas obligée d'aller au boulot lundi...Et ça, c'est le vrai luxe...
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Rédigé par : Célestine | 20 mars 2023 à 17:40
@Cel: oui vraiment, c'est un luxe dont je ne me lasse pas. Tu avais raison :-)
Rédigé par : Myo | 23 mars 2023 à 22:50