Je dois avoir un point "djeeee" dans le cerveau, moi. Et j'ai essayé d'identifier à quels stimuli il répondait le mieux. Alors.... :
- Les jeux de mots subtils comme ceux de Philippe Lafontaine, Raymond Devos, Sis'cile, Quentin et Maïté, Papy B., les mots-valise, les autotraductions (genre water-l'eau ou auberge-inn, mmmh j'adore), les contrepèteries, les calembours. Parfois même, les miens, quand je me relis (laissons Modeste à Pompon)....
- Les langues italienne et grecque. L'italienne par adoption et par nostalgie. Mais la grecque surtout. Ah la grecque.... Je ne me l'explique toujours pas si ce n'est, je l'ai déjà dit, d'avoir été Hellène dans une autre vie. Mais c'est plus fort que moi. L'autre jour, je déjeûnais au resto avec Anaïs et dans le brouhaha de la salle, mon radar a soudain vibré et j'ai cherché des yeux ce qui l'avait stimulé. J'ai repéré un couple mais sans parvenir à comprendre le moindre mot de leur conversation ni même la langue dans laquelle ils s'exprimaient. Mais j'aurais parié mon dessert qu'ils parlaient grec. Et quand quelques clients ont quitté la salle, j'ai commencé à capturer quelques mots qui m'ont confirmé mon intuition. Pauvre Anaïs, j'ai quasi abandonné notre conversation pour fixer de manière très mal élevée le couple, histoire de comprendre le maximum de leur échange.
- L'humour British. Ce mélange d'ironie, de noirceur et d'absurde. Et ce côté pince-sans-rire qui fait qu'on ne sait jamais si c'est de l'humour ou non.
Ah, le plaisir des mots, des langues et des cultures. Effet feu d'artifice dans le cerveau garanti !