Cela fait 9 mois que je n'ai plus vu Tante Danielle. A 95 ans, ça compte. Cela fait deux mois et demi que je n'ai plus vu mon Papa. Bon, il n'habite pas outre Atlantique, il se trouve à 20-30 minutes de chez moi en bus. (Maman, je la vois, parce qu'on sort quelquefois ensemble, grâce à elle). Cela fait les mêmes deux mois et demi que je n'ai plus vu Sis'Cile et Clarinette. Elle n'habite pas plus loin. Plus vu Swiss'Sis depuis l'été, même si on se téléphone toutes les semaines. Ô temps suspens ton vol supersonique, je ne peux pas profiter de ceux que j'aime.
J'ai beau me dire que ça ne tient qu'à moi mais je me sens comme piégée. Par la vie qu'on mène. Boulot, métro, galop et si peu dodo.
Pourtant, je trouve le temps de faire un peu de sport, je trouve le temps de partir à Venise, Budapest et demain Lyon. J'en conclus que je me piège toute seule.
Et je voudrais multiplier les soirées comme celles de lundi soir où nous étions tous les cinq, pour une fois détendus, sans tension aucune, une soirée où le dîner s'est prolongé près d'une heure après la fin du repas à discuter, rire, savourer nos calembours, être bien ensemble. Ces soirées-là, je les garde précieusement dans un coin de ma mémoire, je les thésaurise pour le futur, quand ils ne seront plus à la maison au quotidien.
J'adhère. A 200 %.
Rédigé par : Isa | 30 novembre 2008 à 22:07
Difficile de ne pas se laisser dévorer par le temps qui passe...
Rédigé par : verveinecitron | 01 décembre 2008 à 15:20
Que c'est dur de trouver du temps pour les autres quand on en manque pour les siens et pour soi !
Rédigé par : marion | 10 décembre 2008 à 22:38