Fin de semaine enchanté:
Un concert magique: Le Philarmonique de Vienne avec à sa tête Lorin Maazel, un magicien de 80 ans. La Pastorale de Beethoven, la Mer de Debussy et Daphnis et Chloé de Ravel. Deux heures et demie fascinantes. Deux jours après, je suis encore sous le charme. Comme quoi, on peut encore séduire à 80 balais.
Trois films:
- un tout récent: Up in the air avec mon chouchou Georges. Ou l'art de licencier, l'art de vivre entre deux aéroports et l'art de fuir tout engagement. Je me suis retrouvée non pas dans le spécialiste du licenciement (très peu pour moi et je m'en réjouis) ni dans le célibat endurci (Dieu m'en préserve !) mais plutôt dans cette passion pour les aéroports et les chambres d'hôtel. Un peu de nostalgie italienne, peut-être ? Pseudo-comédie romantique mais un humour comme je les aime et une réflexion sur la société d'aujourd'hui, le célibat et le mariage.- un film qui a déjà dix ans, le temps file et je ne l'avais jamais vu. Le goût des autres d'Agnès Jaoui. Drôle et émouvant. Où l'on rappelle à tout moment que le jugement rapide et expéditif que l'on porte sur les autres est généralement erroné et que l'on a tout à gagner à creuser un peu pour découvrir la beauté des êtres derrière les faciès de beauf, de vieille fille, de pauvre ratée ou de chauffeur naïf. Seul bémol dont on souffre dans la plupart des films français: on regrette de ne pas avoir demandé les sous-titres français pour être sûr de tout comprendre. L'articulation n'est pas au programme du cours Florent ?
- Enfin, un film vieux de 55 ans, la comtesse aux pieds nus avec Ava Gardner et Humphrey Bogart. J'aime bien les vieux films américains, très ringards, mais tellement glamour. Histoire plutôt sans intérêt mais j'ai un faible pour la mode des années 50, l'Italie et l'aristocratie italienne, les décors de cinéma en arrière-plan et le technicolor.