Hier, comme toujours à pareille époque depuis près de 10 ans, nous avons assisté au concert de djembé de Quentin. Cette fois, Jules, le prof, avait mis ses petits pas dans les grands pas de Mousta Largo. L'ambiance bon enfant est pourtant restée la même et malgré la présence de la star, ce concert annuel est resté la fête des enfants.
Une vraie fête des enfants: de huit heures à minuit, une trentaine d'enfants de 1 à 7 ans se sont approprié l'espace entre la scène et le premier rang et n'ont pas perdu une once de leur énergie. Toute la soirée, ils ont dansé, couru, tourné, virevolté, tapé des mains, tapé des pieds, joué à Jacques a dit en dansant, menant le jeu à tour de rôle, dansé en rondes, bougé sur les rythmes africains, gambadé comme de petites chèvres, sautillé, se sont trémoussés sur la musique de Mousta. Dans l'ordre et dans le désordre, un deux trois, tiercé toujours gagnant. Inlassables, infatigables, inépuisables. Seuls, à deux, à trois, en groupe. Changeant au gré du rythme et de leur envie, des invitations de l'un ou de l'autre, d'un mouvement plus attirant chez l'un ou l'autre. Une énergie, un dynamisme, une vitalité qui appartiennent en propre aux enfants.
Et il m'est venu une idée tout à fait folle, que je ne réaliserai jamais parce que je n'en aurai ni l'audace ni.... l'énergie: mais pourquoi ne pas proposer à mes collègues à l'heure du lunch, comme nous avons le cours de Pilates ou de yoga, des cours de ré-création, comme quand nous étions petits: recréer cet univers de danse sans pause pendant une heure, virevolter, sauter sur un pied, à pieds joints, à la corde, au plafond, bondir et rebondir sur un trampoline, cabrioler. Plus cardio que ça, y'a pas. On serait épuisés au bout d'une heure - je suis d'ailleurs certaine que plus d'un(e) s'arrêterait au bout d'un quart d'heure - mais on en ressortirait revigoré. On peut rêver.....
Quelques photos empruntées à Sis'Cile et Clara: