Est-ce que quelqu'un(e) pourrait m'expliquer comment on inculque à ses enfants certaines traditions, à mes yeux incontournables ? Par l'exemple ? La persuasion ? La répression ? L'indignation ? La gratitude ?
Si vous avez une idée, je suis preneuse. Moi, je n'ai pas trouvé la formule.
Depuis que j'ai l'âge du bricolage scolaire, j'ai toujours fêté la fête des mères. Je dois sans doute être formatée comme ça, je n'imagine pas qu'il en soit autrement et cela me fait sans doute autant plaisir que la fêtée.
Pourtant, même si la maman de l'homme est assez intransigeante à cet égard - il serait impensable d'oublier ce jour -, la mienne ne se formaliserait pas si - par soudaine attaque d'Alzheimer - je devais oublier ce deuxième dimanche de mai, même si elle a une mémoire des dates plus sûre qu'un calendrier perpétuel.
Je résume: mes enfants ont donc eu l'exemple "parfait" sous les yeux. Ils ont été dans des écoles normales où les enseignants les ont aidés à confectionner des colliers de pâtes, des porte-clés, des porte-crayons, des sous-plats, accompagnés de poèmes délicieux. Ils ont des rappels discrets, voire moins discrets, peu de temps avant le jour J. J'ai feint l'indignation quand ils m'ont oubliée, j'ai débordé de gratitude quand ils y ont pensé.
Alors pourquoi n'y accordent-ils pas la moindre importance ? Anaïs est la seule qui semble être correctement formatée. Cette année, elle s'y est prise à l'avance et s'est trompée de dimanche. Pas de cadeau, bien mieux, un petit mot sur mon petit déjeuner. Je ne demande rien de plus.
Mais tout de même un peu plus que le: "Oh p..... , c'est la fête des mères !" des deux autres, au moment de servir le café après le déjeuner lorsque l'Homme me demande si je suis prête pour partir chez nos mamans respectives.
Peut-être qu'après tout, ils sont sensibles au fait que je ne me formalise pas vraiment. Mais, tout de même, je sais que ma maman ne se formaliserait pas et pourtant..... Grmblgrmblgrmlblgrmbl......
Si d'aventures, tu trouves la solution, je suis preneuse. Ma maman à moi se formaliserait, plus même, elle m'en parlerait jusqu'à sa mort ... et du coup mes chers enfants si je fais une remarque sur ce genre d'oubli ne manque pas le 'Eh, oh !, tu vas pas faire comme ta mère, tu sais comme elle est pénible ...'. Je veux bien, mais quand même !
Rédigé par : ms | 11 mai 2011 à 07:47
Cette année, je leur ai clairement dit: "pour la fête des mères, j'aimerais..." et comme ils font encore des fleurs en papier piquées dans du sable et accompagnées de quelques tendres paroles, ils ne m'ont pas oubliés...
Rédigé par : delphine | 11 mai 2011 à 16:43
Impossible d'oublier la fête des mères et pères...après avoir passé deux après-midis à préparer le bricolage avec mes élèves...lol. Merci pour ton gentil commentaire pour mon 700ème article. Et pour répondre à ta question, non, je ne pensais jamais atteindre ce nombre, mais ce qui est le plus surprenant dans cette aventure, ce sont les relations que j'ai nouées avec mes lecteurs.
Rédigé par : Un petit Belge | 11 mai 2011 à 18:34
Quand j'étais ado, je passais mes soirées et certains week-ends à faire du baby-sitting dans une même famille. Et cela me fendait le coeur que les enfants déposent sur l'oreiller de leur maman le cadeau qu'ils avaient préparé... parce qu'elle n'était pas là ce jour-ci pour le recevoir.
Ici, c'est ma fille qui est venue me demander ce qui me ferait plaisir "parce que papa n'a pas d'idée" ;-)
Rédigé par : isa | 11 mai 2011 à 22:01
j'ai de la chance, mes ados(ultes) ont compris très jeunes qu'ils pouvaient sans scrupules zapper mon anniversaire mais que la fête des mères ça, par contre, c'est sacré et inoubliable ... du moins pour moi ! car Madame ma Mère a toujours trouvé cette fête un peu ridicule et inutile ! Mais faut-il vraiment s'en étonner quand on la connait !!!
Rédigé par : liaht | 12 mai 2011 à 09:51