Lundi: Une journée à Paris avec Véro, le plaisir de papoter des heures, un peu de lèche-vitrines, un peu de shopping - on a découvert un styliste japonais, ancien assistant de Kenzo, Irié Wash. C'est elle qui a poussé la porte, c'est moi qui en suis sortie avec une robe. Un petit tour sur les quais, côté bouquinistes et un vieux livre de cuisine d'Antonin Carême dans la poche. Et retour à la maison.
Mardi: Cours de cuisine vietnamienne avec Anaïs. Il y a quinze jours, on avait testé le cours de macarons. Très bof bof. Cette fois, la déception a été encore plus grande et on ne nous y reprendra plus. Un, le pseudo-chef s'annonce lui-même amateur, deux, il ne s'occupe pas de nous, considère que "celles qui font le dessert, c'est la planque" - pas de chance, c'était nous -, trois, il ne peut pas répondre à des questions pas très compliquées, et quatre, c'était même pas bon.
Jeudi: Désordre public. Très chouette pièce. Complètement décalée mais il y a longtemps que je n'avais plus ri avec autant de bonheur.
Vendredi: Conférence sur la gestion des ressources humaines dans le secteur public. Très intéressant. J'avais un peu oublié à quel point la GRH est différente entre le public et le privé. Une certaine stabilité d'emploi dans le public, certes de plus en plus relative mais néanmoins encore pas mal garantie en échange de procédures lourdissimes dans tous les domaines que ce soit dans les appels à marché ou, plus particulièrement en matière de RH dans les procédures de sélection. De quoi rafraîchir ma mémoire, même si je ne suis pas prête d'oublier, moi qui ai naïvement importé du privé des méthodes de sélection expéditives: trois piles, les CVs intéressants, les CVs inappropriés et les "à voir". De quoi se prendre un audit carabiné où l'auditrice en chef a bien faille me mettre au bûcher pour hérésie.
Samedi: Il y a deux ans, on s'était promis de remettre le couvert tous les ans mais le temps nous échappe. Cette année, on y est arrivés et on s'est à nouveau offert une belle cousinade. Cette fois, Swiss Sis' et mon filleul préféré manquait à l'appel mais la plupart avait répondu présent. Preuve s'il en est que tout le monde apprécie de se retrouver au moins tous les deux ans si pas tous les ans. Tout de même, cela reste plus sympa que de se retrouver aux enterrements. Et comme il ne faut plus trop compter sur les mariages et les baptêmes....
Dimanche: Une journée pour tout ranger, tout nettoyer - merci les enfants ! - et en soirée, j'ai accompagné Maïté - qui n'a trouvé que moi pour l'escorter - à la projection d'un court-métrage avec débat. Le film déplore en long et en large l'impact insoupçonné de l'image de la femme véhiculé par la télévision italienne depuis plus de 30 ans. Le débat, lui, était assez édifiant sur le manque d'empathie entre les différents interlocuteurs. Plutôt qu'un débat, on a assisté à un échange de monologues. Y'a encore du chemin à tous les niveaux !
Plus interpellant encore, le mini-métrage de 3 minutes avant la projection proprement dite. De quoi nous ouvrir les yeux sur les images publicitaires qui ne nous choquent même plus, faute de les regarder vraiment. Une claque en pleine figure!
Nous nous sommes presque croisées à Paris alors ?!
Tu me feras signe la prochaine fois que tu voudras un cours de macarons, je connais une prof sympa qui se débrouille paraît-il ;-)
Rédigé par : isa | 27 octobre 2011 à 23:16
Je viens de voir ta colonne de lecture... tu lis Musso ? toi ? tu es fatiguée ?
Rédigé par : isa | 27 octobre 2011 à 23:18
Je suis toujours envieuse de celles qui se réjouissent de ces cousinades... J'ai dû rater quelque chose car je hais ces réunions de famille, je les fuis avec des excuses bidon (on ne m'y invite d'ailleurs plus !!!) et je ne me sens aucun point commun avec ceux de "mon sang" en dehors justement du fait qu'ils sont de ma famille au sens large !!!
Mais j'ai aussi conscience que je dois rater quelque chose... alors... je t'envie un peu !!!
Rédigé par : liaht | 28 octobre 2011 à 09:37
Hello Myo je m'aperçois que mon commentaire s'est perdu dans la nébuleuse...je venais voir si tu t'étais remise de ta folle semaine. Je pense souvent à toi.
Rédigé par : celestine | 28 octobre 2011 à 18:32
Isa: tu étais à Paris en même temps ?? Un prof de macarons à Paris aussi ? Euh, tout compte fait, Musso, c'est pas trop mon truc.
Liaht: Je ne dis pas que je passerais tous mes weekends avec mes cousins mais j'ai vraiment beaucoup de plaisir à les voir de temps en temps.
Célestine: Mes semaines sont toutes un peu folles. Mais je n'y suis pas pour rien non plus :-)
Rédigé par : Myosotis | 30 octobre 2011 à 23:43